Avec un maximum de 1,1420 €/l pour la Super 95 E10 et 1,2980 €/l pour le Diesel B7, et parfois moins à la pompe, les prix sont à niveau équivalent à ceux de 2009, surtout pour l’essence. Un effondrement des prix (-37,2 cents pour l’E10 et -29,2 cents pour le Diesel) lié aux cours du pétrole fortement touchés par la crise du coronavirus. Cependant, la plupart des automobilistes étant assignés à domicile ou ne pouvant utiliser leur véhicule que pour les seuls trajets autorisés, on ne se rue pas pour faire le plein. La baisse des ventes est de l’ordre de 75 % à 80 % pour la Super 95 et la Super 98. Pour le Diesel, c’est un peu moins dramatique, car ce carburant est utilisé par tous les transporteurs dont l’activité est devenue essentielle. La Brafco (fédération des négociants en carburant), par la voie de son porte-parole Olivier Neirynck, rappelle d’ailleurs qu’il n’y a aucun risque de pénurie des carburants, tant liquides que gazeux.
Qualité été
Il y a toutefois un problème à anticiper. Au 1er mai, l’essence (pas le gazole) doit obligatoirement passer en qualité été avec une pression vapeur de 60 kPa au lieu de 95 kPa. Cette adaptation sert à limiter l’évaporation par grande chaleur, et donc les risques d’explosion. Cela ne change rien à la qualité du carburant ni à son fonctionnement dans le moteur. Cependant, pour pouvoir passer à la qualité été, il faut une rotation avec au moins 3 lavages de cuve. Or, vu la baisse de la distribution, ce cycle ne pourra pas se faire dans les temps. En principe, la qualité été est disponible dès la mi-avril. Cette année, ce sera pour le 1er juin. La ministre de l’Énergie Marie-Christine Marghem a donné son accord et prépare les textes légaux dans ce sens.
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