Selon la Fédération belge de l’industrie automobile, comme le relaie L’Écho : la manne financière des diverses taxes autour de l’automobile a grimpé de 22,5 % entre 2010 et 2017 de 16 milliards € à 19,6 milliards €. Cette somme comprend les taxes de (mise en) circulation, les accises sur le carburant, les amendes, la TVA (sur l’achat des voitures, sur les réparations, sur les pièces et sur le carburant), la redevance sur les assurances, la taxe kilométrique des camions, etc. Mais c’est surtout ces deux dernières années que le pactole a gonflé pour l’État : +13,8 % entre 2015 et 2017.
Accises sur le carburant
Les principales raisons se trouvent du côté de la taxe kilométrique pour les camions (+ 500 millions €), de recettes de la TVA associées à une hausse des ventes de voitures mais, surtout, du côté des accises sur les carburants. Celles-ci étaient de 4,68 milliards € en 2015 pour passer à 5,49 milliards € en 2017 ! Les causes de cette augmentation sont duales : une hausse du nombre de kilomètres parcourus (synonyme de bonne santé économique ?) et une migration du gazole vers l’essence. Les conducteurs à l’électricité restent encore trop marginaux pour inverser la tendance. Mais lorsque le consommateur et les entreprises seront de plus en plus nombreux à passer aux solutions alternatives, l’État va devoir repenser sa fiscalité automobile sous peine de perdre une belle recette… D’où l’idée qui commence à germer de la taxation au kilomètre pour tous !
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