La Région bruxelloise ne le cache pas : elle veut réduire la pression automobile de 25 % d’ici 2030. En plus du projet de Bruxelles à 30 km/h en vigueur dès le 1er janvier, les autorités régionales ont également planché sur une nouvelle taxation dite « intelligente ». Le montant de base sera adapté en fonction de plusieurs variables : le nombre de kilomètres, l'heure de circulation et la puissance du véhicule. Les visiteurs occasionnels et les touristes pourront choisir un pass à la journée. La nuit et le weekend, il n’y aura pas de taxation.
Prix variable
Le montant à payer au kilomètre sera au cas par cas. La Région a ainsi montré qu’avec une berline compacte utilisée quotidiennement, il faudra s’attendre à payer près de 800 € par an. Cela peut doubler avec une voiture haut de gamme. Mais même avec un modèle modeste, de 10 CV fiscaux, le montant global peut atteindre 1200 € par an pour venir travailler à Bruxelles, tout en payant les taxes de sa région. Car, a priori discriminatoires, les Bruxellois seront exemptés de taxes de mise en circulation et de circulation. Au contraire des navetteurs et visiteurs originaires de Wallonie et de Flandre devront aussi payer cette taxe kilométrique en plus des TMC et TC réclamées par les autorités wallonnes ou flamandes. Avec un risque de sentiment de double imposition !
Réactions hostiles
Le projet n’a pas été accueilli chaudement par les acteurs de la vie économique. Un exode de PME est d’ailleurs à craindre. L’accueil est carrément glacial du côté des deux autres régions. Flandre et Wallonie s’accordent pour critiquer ouvertement cette taxe. Cela ne semble pas entamer la détermination de la Région bruxelloise qui commencera les discussions de concertation avec les autres entités. Elle devra également tenir compte des études de faisabilité encore nécessaires. Bref, ce n’est pas encore pour demain, même si l’objectif est de lancer Smartmove en 2022.
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