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En savoir plus >>Il manque de stations d’hydrogène et charger une batterie, cela dure des plombes. Partant de ces constats, Mercedes a développé le GLC F-Cell, une voiture à pile à combustible (hydrogène) qui possède aussi une batterie rechargeable. Dès lors, il est possible de préserver son réservoir d’H2 et utilisant l’électricité stockée dans la batterie. Du moins pour de courts trajets. Pour confirmer son esprit « vert », Mercedes a fait passer un test environnemental à 360 °C validé par le service de contrôle TÜV Süd.
480 km
Si le TÜV Süd n’a fait que vérifier le protocole utilisé par Mercedes, la marque est cependant fière d’annoncer les spécifications du GLC F-Cell. Ainsi, le cycle moyen de la consommation d’hydrogène est 0,34 kg/100 km (NEDC corrélé sur base de tests WLTP) pour emmener le SUV au moteur électrique de 221 ch et 365 Nm. Sans utiliser la batterie, le véhicule consomme 1 kg d’H2/100 km. Compte tenu de 4,4 kg dans les réservoirs, à 700 bars, cela donne une autonomie de 430 km (NEDC 2.0). La batterie lithium-ion de 13,5 kWh offre, chargée à 100 %, 51 km d’autonomie. Une charge rapide prend 1,5 h.
La question du CO2
À la sortie de l’échappement, les émissions de CO2 sont de 0 g/km. Mais le calcul des émissions globales de CO2 dépend de la source d’énergie électrique et de la production d’hydrogène. Elle est donc très variable. En utilisant du 100 % renouvelable, le bilan CO2 sera très favorable. Les seules émissions seront liées à l’extraction des matières premières et à la fabrication du véhicule. Mercedes avoue que « les composants spécifiques du GLC F-CELL entraînent des émissions de CO2 considérablement plus élevées pendant la production ». Ici, en l’occurrence, c’est 15 tonnes de CO2. Il faut donc noter que pour le GLC l’utilisation de platine a été réduite de 90 % par rapport au prototype Classe B F-Cell. Quoi qu’il en soit, il importe donc de veiller à réduire les émissions sur le cycle d’utilisation.
Les résultats des émissions de CO2
Les scénarios de base pris en compte dans le bilan écologique sont ceux du mix européen actuel de production d’électricité adossé à la mobilité H2 (50% régénératif, 50% à partir de gaz naturel) avec de l’électrolyse utilisant l’énergie hydroélectrique. Dans ce cas, sur 200.000 km, le GLC F-Cell enverra 30,8 tonnes de CO2 dans l’atmosphère. Cela peut monter à 34 tonnes avec la production d’hydrogène uniquement par reformage et descendre à 16 tonnes en n’utilisant que de l’électricité verte pour recharger la batterie et dans la production d’hydrogène.
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