Greenpeace n’est pas satisfait des mesures de la qualité de l’air en Belgique. L’ONG se plaint de méthodes donnant des résultats trop optimistes, surtout en milieu urbain et à un manque de mesures politiques pour améliorer la qualité de l’air. Dès lors, elle a demandé à ce que les ministres wallon et flamand de l’Environnement comparaissent en urgence devant les Tribunaux de 1re instance de Namur et Bruxelles. Greenpeace avait mis en demeure les ministres de l’Environnement Carlo Di Antonio et Joke Schauvliege en septembre dernier concernant la mesure du NO2 dans l’air. Apparemment l’ONG n’est pas satisfaite des réponses données : les Régions avaient indiqué à l’ONG qu’elles respectaient les normes européennes en vigueur.
Canyons urbains
Greenpeace se plaint notamment d’un écart important entre la « pollution réelle » et les chiffres officiels ainsi que d’un manque de mesures en milieu urbain, notamment dans les « canyons urbains » : ces rues étroites avec des bâtiments élevés où la pollution aurait tendance à stagner. La plainte vise notamment à contraindre la Région flamande à revoir son plan « air », surtout à Anvers et à la Région wallonne à repenser sa politique de mesure de la qualité de l’air. La Région bruxelloise doit faire face, elle, à une plainte de l’ONG Client Earth. Ici, le tribunal a préféré demander l’avis de la Cour européenne de justice avant de se prononcer.
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