Renault avait demandé à Nissan de postposer la destitution de Carlos Ghosn. Le constructeur japonais n’en a pas tenu compte et a demis son Président de son poste, tout comme le directeur Greg Kelly également impliqué dans cette affaire d’abus de biens sociaux, de dissimulation de revenus et de falsification de documents financiers. Ghosn, l’homme fort de l’Alliance tripartite Nissan, Renault, Mitsubishi semble avoir été lâché par la marque dont on lui attribue le sauvetage. Le Financial Times parle même de « coup d’état ». Cette arrestation, avec emprisonnement du « Gaijin », permettrait à Hiroto Saikawa, Directeur général de Nissan, de faire « table rase ». Ce dernier veut notamment renforcer les liens avec le Ministère japonais de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie. Une stratégie bien différente de celle de son prédécesseur. De plus, Nissan serait tenté de renforcer sa position dans l’Alliance, voire de revendiquer plus d'indépendance face à Renault qui détient 43% des actions et des droits de vote de Nissan.
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