Apparemment, l’enquête interne qui est menée au sein de Volkswagen avance à grands pas. Le journal allemand Bild révèle en tous cas ce matin que les enquêteurs « ont déjà reçu de premiers aveux ». Le journal se garde bien de citer ses sources, mais il apparaît que « plusieurs ingénieurs ont témoigné avoir installé le logiciel truqueur en 2008 ».
Un petit groupe
Martin Winterkorn qui a démissionné de son poste de CEO à la suite des révélations a toujours nié avoir eu connaissance des manipulations. Le groupe est en effet toujours convaincu que la responsabilité incombe « à un petit groupe de personnes ». Plusieurs salariés, dont des directeurs de R&D ont d’ailleurs déjà été suspendus. Ils seraient 12 au total.
Truqué à cause des coûts
Plus intéressant encore : les aveux récoltés mettent en exergue que le moteur EA189 incriminé était techniquement incapable de respecter les plafonds imposés d’émissions de gaz polluants – les NOx notamment – et cela tout simplement parce que le budget de développement consenti était beaucoup trop faible. C’est donc cette impasse qui aurait poussé les ingénieurs à œuvrer de la sorte avec les conséquences que l’on sait. Volkswagen n’a pas encore expliqué quelles modifications seraient effectuées sur les moteurs EA189 EURO 5. Onze millions de véhicules sont concernés dont près de 400.000 en Belgique. Chez nous, D’Ieteren a mis en place une plate-forme internet d’information pour que les clients puissent savoir s’ils disposent d’un moteur truqué ou non.
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