D’Ieteren a donc annoncé officiellement avoir remercié Axel Miller qui officiait comme CEO depuis 2013. Miller est un patron connu puisque c’est lui qui était à la tête de Dexia avant la crise financière de 2008. Chez les observateurs, c’est la surprise qui domine, car sur le plan opérationnel, tout semblait fonctionner parfaitement. Les chiffres 2018 étaient d’ailleurs excellents comme l’indiquait Cédric Duinslaeger de KBC Securities à nos confrères de l’Écho.
Quelles raisons ?
Dans son communiqué, D’Ieteren se borne à préciser que le groupe et Axel Miller ont « constaté que leurs visions sur les développements futurs du groupe et sur le style de leadership ont cessé de coïncider ». Possible. Toujours est-il que des bruits de couloirs indiquent surtout que le groupe D’Ieteren est assis sur un trésor de guerre de plus d’un milliard d’euros (provenant de la revente d’Avis et d’une partie des actifs de Belron/Carglass). La famille D’Ieteren attendait manifestement de Miller qu’il mette mieux à profit cette énorme somme d’argent pour prendre la tête de nouvelles activités, notamment digitales. Pourtant, Axel Miller a malgré tout diversifié les activités du groupe, par exemple en rachetant Moleskine en 2016 (carnets de notes). Manifestement, Miller n’aurait pas été assez rapide pour dégoter un nouveau marché. Ou alors, celui visé par le conseil d’administration n’était pas au goût du CEO…
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