« Personne ne veut vraiment de voiture électrique » : cette petite phrase assassine a été prononcée par Klaus Frölich lors qu’une interview-fleuve donnée à nos confrères australiens de Motoring. L’homme a déjà déclaré que les i3 et i8 n’auraient pas de descendance ou que les moteurs Diesel et essence disparaîtraient d’ici 2030 et 2050. Manifestement pas avare en déclarations-chocs, le responsable de BMW va encore plus loin.
L’électrique pour les gouvernements
Pour Klaus Frölich, la voiture électrique n’est demandée « que par les gouvernements » et pas « par la clientèle ». Quoi qu’il en soit, pour lui, « les Européens n'achèteront ces autos qu'avec de très gros avantages gouvernementaux, car elles coûtent trop cher. Sans compter sur le prix très élevé d'un plein électrique dans certains pays comme l'Allemagne, où rouler avec une électrique coûte plus cher qu'un Diesel ». Cela dit, au-delà de ses positions, Klaus Frölich ne peut pas aller à l’encontre de la tendance actuelle. Chez BMW, 25 modèles électriques ou électrifiés sont en préparation pour les 10 prochaines années. Frölich estime par ailleurs que ce sont les hybrides rechargeables qui restent les modèles les plus compétitifs. Peut-être pour le prix (encore que) et, surtout, la facilité d’utilisation. En revanche, il ne faut pas oublier que les hybrides rechargeables sont les moins écologiques des voitures, car en termes de coût global (production, utilisation et recyclage) on additionne une voiture thermique à une électrique. Ce qui n’est sûrement pas la bonne solution.
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