2,6 milliards de dollars. C’est l’offre de Tesla pour acquérir SolarCity. De quoi fusionner deux sociétés créées par Elon Musk. Cette fusion doit servir de guichet unique pour la production, le stockage et l’utilisation de l’énergie solaire et éolienne. Avec cette offre intégrée depuis les panneaux solaires jusqu’à la voiture électrique, en passant par les batteries et les chargeurs, Elon Musk veut contrôler toute la chaîne électrique. Cette offre verticale fait toutefois grincer les dents à Wall Street.
Conflit d’intérêt
Dans le monde des affaires et de la bourse, cette annonce de Tesla n’est pas forcément accueillie à bras ouverts. On reproche à Elon Musk une manœuvre pour effacer le passif de SolarCity, fortement endetté, sous la houlette de Tesla. C’est aussi une histoire de famille avec ses cousins Lyndon et Peter Rive dans le conseil d’administration de SolarCity. De plus, Elon Musk n’a pas hésité à s’endetter personnellement pour distribuer des fonds entre les deux sociétés.
Rôle des actionnaires
Face aux critiques du microcosme de Wall Street, Elon Musk va devoir convaincre ses actionnaires d’accepter l’acquisition. Il a déjà annoncé qu’il ne prendra pas part au vote. Et a argumenté son choix par des soucis d’économie : jusqu’à 150 millions de dollars d’économie dès la première année grâce aux synergies. De plus, il a indiqué que cela « coulait de source » de fusionner Tesla et SolarCity. Tout comme cela lui semble logique de produire ses propres batteries Tesla dans sa méga-usine.
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