Nissan va mettre un terme à sa participation au capital de Daimler dont il détenait 1,5 % des parts, dans le cadre d’une participation croisée entre les deux groupes. Cette décision imite celle de Renault actée en mars 2021, mais ne met pas un terme aux coopérations techniques entre l’Alliance Renault-Nissan et le groupe Daimler.
1,2 milliard €
En revendant ses parts, Nissan espère récupérer environ 1,2 milliard € si le cours de l’action reste à un niveau similaire à celui de la clôture de mardi dernier : 72,41 €. Une opération financière non négligeable, même à l’échelle d’un groupe tel que Renault-Nissan.
Coopération maintenue ?
Sur le plan industriel, les deux grands groupes automobiles devraient continuer à collaborer. Jusqu’à présent, Mercedes utilisait des moteurs Renault pour les versions d’accès de la Classe A et de la Classe B, proposait une version « étoilée » du Renault Kangoo et a développé son pick-up Classe X sur la base du Nissan Navara. Renault, pour sa part avait développé la Twingo en collaboration étroite avec Smart.
On ignore dans quelle mesure et sur quels plans le partage industriel et technologique sera maintenu entre Renault-Nissan et Daimler. Cette revente de capital démontre surtout la volatilité des accords entre constructeurs, à plus forte raison pour deux groupes au positionnement si différent et qui doivent composer avec une mutation « électrique » de leurs gammes respectives qui ne répondent clairement pas aux mêmes objectifs et cahiers des charges.
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