Le concept, en soi, est loin d’être neuf. De nombreux équipementiers ou constructeurs ont déjà imaginé profiter de la chaleur des gaz d’échappement pour en récupérer une partie de l’énergie. Mais cette idée revient maintenant sur les devants de la scène via le programme anglais VIPER2 (Vehicle Integrated Powertrain Energy Recovery) soutenu par le gouvernement britannique et le groupe Jaguar Land Rover.
Effet Seebeck
Le projet se base sur l’effet Seebeck selon lequel une différence de potentiel apparaît à la jonction de deux matériaux soumis à une différence de température. En profitant de la température élevée des gaz d’échappement, surtout des moteurs à essence, les responsables du projet précisent viser la production de 300 watts, grâce à l’intégration d’un générateur thermoélectrique, sur le cycle d’homologation WLTP. Soit sur un peu moins de 24 km. « À l’heure actuelle, il ne s’agit toujours que d’une base de recherche et la première étape est de prouver que cela fonctionne » a tout de même précisé Paul Chandler, ingénieur responsable du projet, à nos confrères anglais d’Autocar. Le concept pourrait néanmoins être prêt pour l’horizon 2025.
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