Le laboratoire d'Aurore Richel (ULg) travaille sur le remplacement des « ressources fossiles (le pétrole ou le gaz naturel) par des alternatives comme les végétaux, les résidus, les déchets ménagers ou le dioxyde de carbone ». Cela concerne notamment « la production de carburants liquides pour le transport, plus respectueux pour l’environnement, et qui englobent les biocarburants comme le bioéthanol, le biodiesel ou des carburants avancés tels que des carburants de synthèse à partir d’algues ou de plantes, de résidus agricoles ou forestiers et même de CO2. » L’hydrogène n’est pas oublié en évaluant la possibilité d’en créer avec les déchets ménagers.
« Mon métier consiste d’une part à m’assurer que les matières premières que nous utilisons n’entrent pas en conflit avec des filières existantes (notamment l’alimentation) et d’autre part à définir la voie de production la plus efficace et la plus économique. » Dans ses laboratoires, plusieurs dizaines de litres de carburants liquides de nouvelle génération peuvent être produits. « Cela semble peu, mais cette quantité démontre aux industries que les approches développées dans les universités ne sont pas faites pour y rester. » Une partie de ses recherches vise également à trouver des solutions de remplacement au kérosène des avions, dans le cadre d’un nouveau programme financé par le Fédéral. Elle note d’ailleurs un intérêt pour ces nouvelles solutions de la part du monde politique et du monde socio-économique. « On parle beaucoup de voitures électriques, mais certains carburants avancés liquides offrent des alternatives viables, performantes, avec une faible incidence sur l’environnement. »
Blog personnel de vulgarisation sur les carburants avancés, les nouveaux matériaux et les nouvelles solutions énergétiques : www.chem4us.be
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