Son travail comme ingénieur à l’UCLouvain porte sur deux axes : les combustibles alternatifs pour réduire les émissions de CO2 et les solutions visant à rendre la combustion plus propre. « Cela va du fondamental à la création d’applications pratiques pour l’industrie », explique-t-il.
À ses yeux, il est nécessaire de travailler sur deux axes pour répondre aux challenges actuels. Le premier est de « mettre en avant les émissions réelles des véhicules, en donnant l’information telle qu’elle est vraiment avec des fourchettes de valeur, de tous les polluants ». Cela poussera notamment l’industrie « à trouver des solutions ». Le second est de « sortir du fossile ». Cela pourra se faire avec des carburants synthétiques produits à partir des surplus énergétiques (e-fuel). Il rappelle aussi que rien ne dépasse le fuel en matière de contenu énergétique dans 1 litre, c’est même « le moyen qu’a trouvé la nature pour stocker de l’énergie ». Il est possible de créer des carburants alternatifs sans carbone (hydrogène, ammoniac) ou avec du carbone recyclé (méthane, méthanol). Enfin, il ne croit pas au « tout électrique » en 2030. Il y aura même de plus en plus de diversités dans les 20 ans à venir. Et d’ici 2050, certaines solutions auront prouvé ou confirmé leur efficacité et d’autres seront abandonnées…
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