Le travail du directeur scientifique chez Renault confronte Jérôme Perrin tant aux évolutions technologiques qu’éthiques et juridiques. « De nos jours, beaucoup de chaires s’intéressent davantage à la mobilité ». La voiture en elle-même évolue également. Ainsi, les « énormes progrès » en matière de batteries depuis 2007-2008 ouvrent la voie à un nouveau « paradigme ». Jérôme Perrin ne croit pas qu’il faille absolument reproduire les usages automobiles actuels. « Il sera difficile d’atteindre le Graal des batteries légères se chargeant très rapidement avec 1000 km d’autonomie ». Pour lui, la solution passerait prioritairement par des changements de comportement, avec des voitures partagées, et à une spécialisation des différentes solutions, tel l’hydrogène pour le transport routier.
L’évolution de nos sociétés implique également une « approche plus systémique » de l’automobile. Renault la structure en 3 axes : sauver la planète, dessiner la mobilité sociale et apporter de l’émotionnel à l’expérience de mobilité. C’est ainsi que la marque au losange travaille beaucoup sur le biomimétisme. « On essaie de comprendre comment des êtres vivants ont pu développer des solutions pour les décliner dans des applications de mobilité et de construction. Ainsi, on s’est inspiré de la cuticule du collembole pour développer des surfaces autonettoyantes destinées aux voitures partagées. »
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