Enfermé dans la prison de Kosuge depuis le 19 novembre 2018, Carlos Ghosn ne doit pas espérer revoir, libre, le soleil levant avant le 11 janvier. La justice japonaise a prolongé la garde à vue pour le 3e mandat délivré à son encontre. Celui-ci concerne des suspicions d’abus de confiance aggravé. Son arrestation, en novembre, concernait d’abord des soupçons de dissimulation de revenus. Sa détention préventive est maintenue par l’ajout de ces nouveaux motifs d’inculpation. Dès lors, la justice nipponne pourrait dégainer un nouveau mandat d’ici le 11 janvier pour conserver l’ex-PDG de Nissan et le patron de Renault derrière les barreaux. Il aurait toutefois obtenu le droit exceptionnel de consulter ses avocats cette semaine. Par ailleurs, Greg Kelly, l’administrateur américain de Nissan arrêté en même temps que le Franco-libano-brésilien, a été libéré sous caution (70 millions ¥ - 560.000 €).
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