Intercepté par le FBI à l’aéroport de Miami en tentant de retourner en Allemagne en décembre 2016, Oliver Schmidt est emprisonné suite à 11 chefs d’inculpation dans le cadre de la fraude aux émissions polluantes, le Dieselgate, aux USA. Cet ex-cadre dirigeant de Volkswagen aux États-Unis a d’abord plaidé non coupable, malgré le risque d’une peine de prison cumulée de 169 ans ! Il s’est ravisé depuis puisqu’il a finalement plaidé coupable devant un tribunal fédéral de Detroit la semaine passée. Par cette attitude, il encourrait désormais une peine de prison jusqu’à 7 ans et une amende pouvant atteindre 400.000 dollars (340.00 €). Son procès est attendu le 6 décembre prochain.
40 millions de pages
L’ancien Directeur du département environnement et du centre d’ingénierie du Michigan est accusé d’avoir trompé les régulateurs américains en enfreignant la réglementation sur la qualité de l’air. On lui reproche également d’avoir tenté de convaincre l’EPA (agence de protection de l’environnement) que les résultats de l’étude ayant découvert la fraude étaient en fait liés à des problèmes techniques. Il est un des 8 cadres dirigeants du constructeur dans le collimateur de la justice américaine. Des mandats d’arrêt internationaux ont d’ailleurs été lancés contre eux. Pour son enquête, la Justice américaine a déjà amassé au moins 4,3 millions de documents, ce qui correspond à plus de 40 millions de pages.
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