Nissan compte bien « démettre rapidement » son énigmatique président : Carlos Ghosn. Ce dernier est en proie à un scandale fiscal de l'ordre de 5 milliards de yens (39 millions d'euros). Tout est parti d’une enquête interne du constructeur japonais pour des soupçons de malversations et d’abus de biens sociaux éventés par un lanceur d’alerte. Nissan a alors découvert qu’il « a pendant de nombreuses années déclaré des revenus inférieurs au montant réel » comme l’explique le communiqué officiel. De plus, « de nombreuses autres malversations ont été découvertes, telles que l'utilisation de biens de l'entreprise à des fins personnelles ». Le parquet de Tokyo l’a invité à se présenter aux enquêteurs. Après une audition, le Libano-Franco-Brésilien de 64 ans serait en état d’arrestation d’après la presse nipponne, sans que cela soit confirmé par les autorité judiciaires japonaises. Tout comme sur d’éventuelle perquisitions au siège de Nissan à Yokohama, près de Tokyo.
Renault en difficulté
Celui qui sauva Nissan de la faillite à la fin des années 90, notamment en « tuant les coûts », a permis à la marque de se redresser. Il s’occupera aussi de la destinée de Renault en créant l’Alliance que Mitsubishi rejoindra en 2016, suite au scandale des fausses consommations. S’il avait fait un pas de côté en avril 2017, l’homme de 64 ans est resté un des hommes forts au sommet des 3 marques. L’affaire judiciaire qui vient de débuter au Japon, avec un parfum de scandale, rejaillit déjà sur Renault dont l’action en bourse de Paris est en chute (jusqu’à - 12 %). Celle de Tokyo était encore fermée lors de l’arrivée des premières rumeurs d’arrestation. Mais les actions des marques japonaises de l’Alliance devraient logiquement souffrir.
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