Début mars, le parquet de Brunswick (Braunschweig) a mené des perquisitions au siège social de Volkswagen, à Wolfsburg. Il s’agirait de vérifier des soupçons d’informations publiques minimisant l’ampleur de la fraude via un communiqué financier en décembre 2015, 3 mois après le début du scandale du Dieselgate. Les enquêteurs ont saisi des documents et des fichiers informatiques afin de vérifier une éventuelle manipulation de marché. Un porte-parole de Volkswagen a indiqué à l’AFP que le groupe a rempli ses « obligations réglementaires d’information ». Manfred Döss, Directeur juridique de Porsche SE, a affirmé à la presse qu’il « n’en sortira rien » de cette enquête. En tout cas, cette information n’a pas refroidi les investisseurs au regard de la progression des cours des actions du groupe.
BMW
Ce 20 mars, d’autres perquisitions ont été menées chez BMW à son siège social de Munich ainsi qu’à un autre lieu en Autriche. La Justice allemande soupçonne le constructeur d’avoir installé un logiciel truqueur. Une enquête a été ouverte le 27 février contre X pour des soupçons de fraude sur 11.400 voitures, des Série 7 750d et des Série 5 M550d. Le constructeur a confirmé ces perquisitions. Un rappel sera organisé pour supprimer le programme problématique. Il avait d’ailleurs déjà communiqué à ce sujet le 23 février après un avis du KBA (Bureau fédéral de l’industrie automobile). La marque parle d’un logiciel mesurant les gaz d’échappement « intégré par erreur ». BMW entend « collaborer pleinement » avec les autorités judiciaires et prend l’affaire « très au sérieux ». Le constructeur à l’hélice mène d’ailleurs une enquête interne pour identifier les origines de « l’erreur » et tiendra ses résultats à la disposition de la justice.
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