Marché / 27 % des Belges prêts à acheter une voiture chinoise

Dans le numéro de juillet du magazine automobile belge, la rédaction du Moniteur Automobile présente un dossier complet sur les voitures chinoises. Grâce à des tests comparatifs, nous découvrons où se situent actuellement les voitures chinoises par rapport à leurs rivales européennes. Avec la conclusion générale que le fossé semble être largement comblé.

>> Télécharger : Moniteur Automobile #1758 / Dossier Chine - Juillet 2021

Mais que pensent les consommateurs belges des voitures en provenance de Chine ? En quête de réponses, Le Moniteur Automobile a lancé une enquête en ligne pour évaluer la volonté d'achat des visiteurs de notre site web. Sur près de 10.000 personnes interrogées, 27 % se sont déclarées prêtes à acheter une voiture chinoise. Avec 29 % contre 24 %, les répondants flamands sont légèrement plus enthousiastes que les Wallons.

S'il s'agit d'une voiture de location chinoise, la volonté d'achat augmente de 7%.

Pourquoi ?

Nous avons également demandé aux participants à l'enquête de justifier leur réponse. Plus de 67 % des répondants flamands ont déclaré que l'origine de la voiture n'était pas importante pour eux, pour autant qu'il s'agisse d'un produit de qualité. Chez les répondants wallons, ce chiffre est de 55 %. Le deuxième critère concerne le prix, car 25 % partent du principe qu'une voiture chinoise est moins chère qu'un équivalent européen.

Résultats en Flandre :

• L'origine n'est pas importante : 67 %.
• Les voitures chinoises sont moins chères : 21 %.
• Autres raisons : 12 %.

Résultats en Wallonie :

• L'origine n'est pas importante : 55 %.
• Les voitures chinoises sont moins chères : 29 %.
• Autres raisons : 16 %.

Pourquoi pas ?

Près des trois quarts des personnes interrogées déclarent qu'elles ne sont pas intéressées par une voiture chinoise. La motivation de ce choix négatif semble être complètement différente en Flandre et en Wallonie. Les néerlandophones qui ont répondu à l'enquête en ligne sont particulièrement préoccupés par la fiabilité (45 %), un facteur qui joue un rôle beaucoup moins important pour les Wallons (18 %).

En Belgique francophone, c'est surtout une question de principe ; pas moins de 30% indiquent qu'ils préfèrent ne pas soutenir la République populaire de Chine. Le régime est considéré comme antidémocratique, la manière chinoise de faire des affaires comme contraire à l'éthique. Pour une petite proportion de répondants, la crainte d'une vie privée incertaine a également joué un rôle. Presque aussi frappant : le design est plus important que la valeur résiduelle ou la garantie.

Résultats en Flandre :

• Fiabilité : 45 %
• Par principe : 20%.
• Design : 15 %.
• Valeur résiduelle : 14 %
• Garantie : 4 %.
• Confidentialité : 2 %.

Résultats en Wallonie :

• Par principe : 30 %.
• Design : 22 %.
• Valeur résiduelle : 19 %.
• Fiabilité : 18 %
• Garantie : 9 %.
• Confidentialité : 2 %.