Si la voiture électrique commence à être sérieusement poussée dans le dos, il est évident que toutes les voitures vertes ne sont pas destinées aux mêmes usages. Il convient donc à la fois de comprendre les technologies qui les animent, mais aussi de bien pouvoir détailler son usage pour mieux réfléchir – et choisir – à ses besoins, ses priorités et son budget. Certaines marques notamment proposent des modèles comme la Kia Niro qui sont déclinés avec 3 niveaux d’électrification distincts, afin d’offrir la meilleure solution au client.
L’hybride classique
L’hybride classique dite aussi autorechargeable est la solution la plus simple et la moins onéreuse pour une automobile. Elle est particulièrement conseillée pour ceux qui font de la ville où qui sont souvent dans les files le matin pour venir travailler (navetteurs). Dans ces conditions d’utilisation, la batterie (qui ne doit jamais être rechargée, elle l’est automatiquement) et le moteur électrique peuvent se substituer entièrement au moteur thermique (à essence ou Diesel) de sorte que consommation et émissions s’en trouvent fortement réduits. Le fait de bien utiliser une hybride classique permet aussi d’égaler la consommation d’une voiture Diesel.
L’hybride rechargeable ou plug-in
La batterie des hybrides rechargeables peut, comme le nom l’indique, être rechargée sur le secteur. De plus forte capacité que celle des autorechargeables, leur batterie leur permet dès lors de parcourir, selon les cas, de 20 à 40 km uniquement à l’électricité, et ce parfois jusqu’à des vitesses autoroutières. Il s’agit d’une solution pour ceux qui habitent en ville par exemple, mais qui doivent régulièrement effectuer de longs trajets autoroutiers (200 km ou plus). Ces hybrides rechargeables sont aussi utiles lorsque les autorités locales limitent l’accès au centre-ville, par exemple en cas de pics de pollution. Elles y sont donc souvent acceptées au contraire des hybrides autorechargeables même si les autorités n’ont évidemment aucun moyen de constater que l’utilisateur recourt effectivement au mode électrique. Il faut aussi les recharger aussi souvent que possible pour qu’elles prennent tout leur sens économique et environnemental.
Les voitures électriques
Actuellement, l’offre en matière de voitures électriques est encore assez limitée. Mais elle s’enrichit rapidement. Aujourd’hui, le marché de l’électrique n’atteint que 1% des immatriculations en Belgique, mais là aussi les choses pourraient évoluer compte tenu des décisions politiques qui seront prises dans un avenir proche. De leur côté, les constructeurs, comme Kia, commencent à proposer des capacités énergétiques de batterie plus grandes, synonymes d’autonomie accrue. Certains modèles électriques peuvent aujourd’hui parcourir jusqu’à 400 km. À condition toutefois de ne pas faire beaucoup de trajets autoroutiers, car alors, les périodes de régénération sont quasi inexistantes.
Certes, faire le plein ne se fait pas en trois minutes, mais là aussi les temps de recharge se réduisent sans cesse grâce à des puissances de plus en plus élevées. Cela dit, il suffit d’être organisé pour ne pas sentir ces effets de la recharge sur votre vie quotidienne. Quand on sait qu’une voiture passe plus de 80% de son temps à l’arrêt, on se dit que c’est tout à fait possible. Question prix, les voitures électriques sont encore chères, mais la Flandre offre toujours des primes à l’achat pour les particuliers tandis que la déductibilité fédérale pour les indépendants et entreprises atteindra encore les 100% à partir du 1er janvier 2020 (contre 120% précédemment). Les taxes de circulation et de mise en circulation sont par ailleurs soit gratuites, soit réduites à leur minimum en fonction de la localité. Bref, la voiture électrique mérite qu’on s’y intéresse beaucoup plus qu’actuellement.
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