Pour beaucoup, le futur de la mobilité passera par des villes et systèmes de transport intelligents. L’automatisation du trafic routier constituera une clé de voûte de cette nouvelle mobilité. C’est dans ce cadre que Škoda s’associe à l’Université technique d’Ostrava (VŠB) pour développer des assistances à la conduite automatisée, reprises sous le projet « Follow the Vehicle ». À cet égard, le constructeur tchèque fournit 2 Superb iV pour une série de tests réalisés dans le campus universitaire de la VŠB.
Une mobilité intelligente et efficace nécessitera une collaboration entre les infrastructures et les véhicules en circulation. La clé réside donc dans la communication entre les véhicules eux-mêmes et entre ces derniers et l’environnement dans lequel ils évoluent. Ce sont sur ces systèmes d’assistance et de communication connectée que Škoda et la VŠB travaillent. Le professeur Václav Snášel - recteur de l'Université technique d'Ostrava – précise : « La conduite autonome nécessite une approche multidisciplinaire, et en travaillant activement ensemble, nous avons établi des principes et des alliances efficaces entre les experts de l'université et du département de développement de Škoda. Nous pensons que nous allons intensifier cette collaboration à l'avenir, en favorisant le développement professionnel tout en impliquant de nouveaux et jeunes chercheurs, dont l'industrie automobile tchèque bénéficiera ».
2 voitures – 1 conducteur
Pour résumer le concept, il inclut 2 voitures et 1 seul conducteur, qui est au volant du véhicule de tête. C’est lui qui définit les différents paramètres de roulage : itinéraire, vitesse, voie empruntée, etc. Les données nécessaires à la direction, l'accélération et le freinage sont transmises par radio à la voiture autonome qui suit le véhicule de tête à une distance pouvant atteindre dix mètres. Les 2 véhicules sont munis d'un code numérique et la technologie Car-to-X assure la communication entre les véhicules de test et les autres véhicules ainsi qu'avec l'infrastructure routière. Les données sont échangées via l'ETSI ITS-G5, la norme pour la communication entre véhicules, et les réseaux mobiles 4G et 5G.
À l'aide de différents capteurs – d’origine ou ajoutés pour les besoins de l’étude, de caméras et de radars, les deux véhicules peuvent identifier leur environnement en 3D et exploiter des données variées telles que leur positionnement ou les paramètres de conduite afin de surveiller le trafic en temps réel et assurer une évolution en toute sécurité. Si le concept fonctionne, il permettrait de diminuer drastiquement le nombre de conducteurs – dans un premier temps – en créant des « convois » et limiterait les risques liés au facteur humain. À terme, ce facteur pourrait même être complètement supprimé, pour autant que les infrastructures soient suffisamment équipées et connectées pour communiquer de manière efficace avec les véhicules autonomes.
De tels projets permettront de déterminer quels sont les besoins précis en termes de système d'assitance, de communication et d'infrastructures pour permettre un trafic 100 % autonome et interactif dans les milieux urbains et péri-urbains. On pourrait alors imaginer également que les navetteurs, une fois arrivé dans une zone déterminée à l'approche des centres urbains, verraient leur véhicule pris en charge par le système et intégrer un convoi autonome en fonction de la destination finale. Ce qui pourrait constituer une solution à l'engorgement via une gestion dynamique et automatisée du trafic.
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