Uber ne veut pas baisser les bras. Malgré les réticences et virulences des taxis et les restrictions, voire les interdictions, dans de nombreux pays, la plateforme contre-attaque. Elle entend utiliser la stratégie du lobby avec des pointures internationales au passé riche en expérience et influence. La dernière recrue est Neelie Kroes. Elle a été Vice-présidente de la Commission européenne chargée de la stratégie numérique et Commissaire européenne chargée de la concurrence.
En rang serré
La Néerlandaise rejoint une équipe déjà bien solide. On compte dans le rang des lobbyistes payés en actions Uber, les personnalités suivantes :
- Mme Melody Barnes, ancienne conseillère à la Maison Blanche ;
- Ray LaHood, ancien secrétaire d’État américain aux transports ;
- Roberto Dañino, ancien Premier ministre du Pérou ;
- Allan Fels, ancien Président de l’autorité australienne de la concurrence ;
- Adil Zainulbhai, Président du Conseil de la qualité indien ;
- Son Altesse Royale Reema Bint Bandar Al-Saoud, Princesse saoudienne.
Salariat
Neelie Kroes usera évidemment de son influence à Bruxelles, auprès des autorités européennes. Son carnet d’adresses est à la hauteur de son ancien statut de « femme la plus puissante du monde ». Elle devra toutefois convaincre des politiciens suspicieux vis-à-vis d’Uber qui paie les prestations de ses chauffeurs à la facture. Un statut de « faux indépendant » qui irrite dans certains pays tel le nôtre. Sans oublier l’accusation de concurrence déloyale des professionnels du transport de personnes et des taxis, payant, eux, salaires, taxes et lois sociales propres à leur activité commerciale.
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