Pour la 2de génération, la Nissan Leaf inaugure le freinage sans pédale. En effet, sauf en cas de freinage d’urgence, relâcher l’accélérateur suffit à arrêter la voiture. L’e-Pedal fonctionne même en pente et permet de passer de la marche avant à la marche arrière sans avoir à utiliser la pédale de frein. Elle n’est qu’une des technologies embarquées dans la nouvelle génération de la berline électrique. Elle entre aussi dans l’ère de la conduite semi-autonome avec ProPilot qui la maintient sur sa voie de circulation (entre 30 km/h et 100 km/h). Cette régulation active est également capable de détecter les obstacles et les piétons. Avec ProPilot Park, il est possible de stationner la voiture en appuyant simplement sur un bouton. Plus besoin de manier le volant et les pédales, tant pour un créneau que pour entrer dans un espace de parking perpendiculaire à la route ou dans un garage.
Plus d’autonomie
La nouvelle chaîne cinématique comprend un moteur électrique de 110 kW (150 ch) et 320 Nm. Son nouveau pack de batterie lithium-ion de 40 kWh lui autorise une autonomie de 378 km selon le cycle NEDC. Soit 300 km dans la vraie vie. La charge sur prise murale prend au maximum 17 h, mais peut se faire en 8 h avec un équipement à la pointe. En charge rapide, la Leaf récupère 80 % de son autonomie en 40 minutes. Par ailleurs, la voiture peut s’intégrer au réseau électrique et peut servir pour réinjecter de l’électricité en cas de pic de demande. Quelques mois après le lancement début 2018, Nissan proposera une option 60 kWh qui devrait permettre une autonomie de 400 km pour concurrencer l'Opel Ampera-e. Au niveau conduite, la voiture de 1,5 tonne a un centre de gravité bas et la direction assistée électrique a été complètement recalibrée pour une sensation de direction qui se veut plus naturelle et plus précise.
Dans le rang
La voiture de 4,49 m adopte un style moins excentrique que sa devancière. Ce design, inspiré du Concept Car Nissan IDS de 2015, ne l’empêche pas d’être aérodynamique (Cx de 0,28). On remarque notamment le toit flottant qui peut être d'une couleur différente du reste de la carrosserie. La 5-portes a, en outre, une vitesse de pointe de 144 km/h. À bord, dans une ambiance bleue, on retrouve un écran de 7 pouces faisant office de combiné. Il sert notamment au Nissan AVM - Vision intelligente à 360°. Il permet aussi de visualiser l’état de la charge, la jauge d’énergie et de gérer les systèmes audio et de navigation, parfois connectés. L'écran sur la console est une autre interface pour différentes réglages, la navigation et l'infodivertissement. En outre, il permet de communiquer avec le monde extérieur.
Pas à l'IAA
La Leaf ne sera pas visible au salon de Francfort mi-septembre puisque Nissan fait partie des marques qui ne font pas le déplacement au Messe. Par contre, elle sera bien présente au salon de Bruxelles en janvier 2018. Les prix devraient avoisinner les 33.000 € (31.900 € en Allemagne). De quoi espérer faire mieux que les 300.000 Leaf de 1re génération en misant sur le 100 % électrique, la conduite autonome et la connectivité.
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