L’histoire d’Alfa n’aura jamais été un long fleuve tranquille et si elle n’avait pu compter sur un vivier de passionnés indéfectibles, il y a fort à parier qu’elle aurait connu le même sort funeste que Lancia. Alors, bon OK, le probable futur leader de l’alliance, Carlos Tavarès, est un passionné (doublé d’un pilote de bon niveau) et s’il voit une place pour Alfa dans sa stratégie, nul doute qu’il lui donnera sa chance. Dans ce cas, imaginons que la marque au biscione reçoive le feu vert pour un redéploiement.
Spyder
Comment ne pas rêver du coup d’un nouveau petit roadster, dans la lignée des Duetto et Spyder d’antan ? Notre illustrateur le représente ici muni d’une calandre typique et des jantes «cadran de téléphone» chères à la marque. On note le double bossage derrière les sièges et la ligne fluide, racée et élégante. On l’imagine bien sûr en propulsion et boîte manuelle à l’étagement resserré, avec une commande de boîte précise et directe, façon «MX-5» et équipé d’un 4 cylindres chantant, mélodieux, sans qu’il soit nécessaire qu’il s’approche des 200 ch. 150-160 ch serait déjà sympa. Peu de chance qu’il trouve une plate-forme propulsion chez PSA mais la Giulia a adopté cette architecture. C’est donc possible. À voir…
GTV
Cela fait 2 ans, à peu près, qu’Alfa annonce le retour, un jour, d’un coupé GTV. On a déjà vu des teasers mais nous allons plus loin en imaginant la version de série. Il se baserait logiquement sur une plate-forme de Giulia et prendrait quelques traits esthétiques de cette dernière, ce qui est plutôt de bon augure. C’est ainsi que la face avant pourrait largement s’inspirer de la berline tandis que l’arrière plus fuyant et l’abandon de deux portes en ferait un vrai coupé 4 places. Une belle concurrente pour les Audi A5 Coupé, BMW Série 4 et Mercedes C Coupé.
Il pourrait arriver en 2022. Pourquoi pas avec un V6 pour ressusciter les légendaires luttes Alfa – BMW M d’antan? Alfa a déjà communiqué quelques données techniques provisoires : répartition du poids 50/50, jusqu’à 600 ch avec fonction e-Boost, et 4 roues motrices avec répartition vectorielle du couple pour la version Quadrifoglio. Les versions plus sages s’en remettraient au 4 cylindres turbo 280 ch de la Giulia et seraient de simples propulsions. Affaire à suivre. Précurseur : Alfa GTV6 2.5
Giulia Sportwagon
Lancée en 2016 et déjà restylée en 2019, la berline Giulia se sent bien seule dans sa gamme. Les choses pourraient évoluer à l’avenir puisqu’en plus de la version coupé GTV, il semble entendu qu’un break soit également dans les projets. Franchement, d’un point de vue industriel, cela ne devrait pas être trop compliqué, la base étant là. Et il pourrait constituer une belle opportunité de diversification, vu la part et le succès des breaks dans ce segment. Néanmoins, à l’heure où les SUV, donc le Stelvio et le futur Tonale, captent toute l’attention, cette version break ne semble pas prioritaire. Dommage, non?
Illustrations : Christian Schulte
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