Opposé à Graham Stroker, l’ex-président adjoint de Jean Todt, l’Émirati Mohammed Ben Sulayem a été élu nouveau président de la FIA à 61,6 % pour 36,6 % des voix à son concurrent britannique. L'ancien champion du rallye du Moyen-Orient vise à doubler la participation au sport automobile dans le monde. Il dirigera donc l’organe directeur du sport automobile pour les 4 prochaines années avec un ligne directrice axée sur la mise en place de structures de gouvernance fondées sur les meilleures pratiques et la promotion de la diversité et l'intégration.
Auparavant, Ben Sulayem aura connu un passé de pilote de rallye et de rallye-raid avec quatorze titres de champion du Moyen-Orient à la clé. Il officiait également en tant que président de la fédération des sports mécaniques des Émirats arabes unis depuis 2006 et fut aussi vice-président de la mobilité et du tourisme à la FIA. Surtout, l’élection de Mohammed Ben Sulayem intervient après la fin très controversée du championnat du Monde de Formule 1 à Abu Dhabi
Ses plus proches collaborateurs seront Fabiana Ecclestone, épouse de l'ancien patron de la F1 et ancienne responsable du marketing du Grand Prix du Brésil, pour représenter l'Amérique du Sud, et l'Écossais Robert Reid, copilote du champion du monde Richard Burns, comme candidat au poste de président adjoint pour le sport.
Président sortant après avoir œuvré durant 3 mandats consécutifs, le maximum autorisé, Jean Todt a déclaré : « Je tiens à remercier chaleureusement mon équipe, notre administration et tous nos clubs membres pour leur engagement indéfectible, leur enthousiasme et leur résilience. Je félicite Mohammed pour son élection à la présidence de la FIA et lui souhaite, ainsi qu'à son équipe et à la Fédération, le meilleur des succès pour les années à venir. »
Le nouveau président n’aura pas tardé à afficher sa personnalité et sa ligne de conduite en annonçant qu’il n’hésiterait pas à sanctionner Lewis Hamilton et Toto Wolff pour ne pas s’être présentés à la cérémonie de remise des prix de la FIA, suite à la déception de l’issue du championnat du Monde F1. Il a justifié cette prise de décision en expliquant que « les règles sont les règles et s’appliquent à tout le monde » ajoutant que si le règlement n’avait pas été respecté, il n’hésiterait pas à prendre les mesures appropriées. Avec la montée du Moyen-Orient dans le sport automobile, qu’il s’agisse des épreuves figurant désormais au calendrier de la F1 ou de l’implication financière des différents pays des Émirats, l’arrivée d’un homme du cru à la tête de la FIA promet du changement !
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