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Essai détaillé / Mini Countryman C: Rat des champs embourgeoisé

Rédigé par Frédéric Kevers le

Plus familiale, plus chic et plus technologique, la troisième génération du Mini Countryman s’éloigne toujours plus des racines «roturières» de son appellation. Mais que vaut la plus grande Mini de l’histoire sans électricité ou traitement JCW ? Texte : Frédéric Kevers | Photos : Julien Mahiels

  • Avis Rédaction 14.35 /20

Au-delà de son style, une Mini se reconnaît aux sensations de conduite typées kart qu’elle distille. Nous tardions donc de découvrir si ce mastodonte – à l’échelle de la marque – perpétuerait ce savant mélange de fermeté et d’agilité. Avec plus de 1.700 kg sur la balance, le SUV britannique ne peut prétendre à la maniabilité et à la vivacité d’une Mini Cooper, certes, mais il ne se désunit pas pour autant et assure une tenue de route à la fois très efficace et amusante… quoique plus feutrée. Attention, le Countryman s’est embourgeoisé – qui a dit s’est empâté? – mais n’en espérez pas le confort d’un Citroën C5 Aircross. Le recours à des suspensions fermes et fortement tarées – pseudo McPherson à l’avant et essieu multibras à l’arrière – pour assurer un bon maintien de caisse combiné à des sièges aux mousses assez dures impose un confort très teuton et ne manquera pas de secouer les occupants sur les ondulations. En cela, il reste très Mini, en moins hardcore. À la décharge de notre exemplaire d’essai, ses jantes de 20’’ et pneus aux flancs plus bas nuisent au filtrage des petits chocs. Sur route sinueuse, cette maxi Mini fait toujours preuve d’un bel allant mais préfèrera les grandes courbes aux serpentins et autres épingles, la motricité à la relance n’étant pas toujours exceptionnelle. En outre, s’il ne manque pas de rondeur ni de réserves, le petit 3 cylindres turbo souffre d’une «musicalité» très relative, encore accentuée sur notre exemplaire d’essai par l’absence de palettes au volant pour changer de rapport. En conduite dynamique, vous êtes alors condamnés à vous en remettre à la gestion de la boîte robotisée qui tire inutilement sur les hauts régimes et impose un grondement à faire rougir une CVT… Shocking! De même, à basse vitesse, nous avons noté quelques hésitations qui nuisent à la fluidité des évolutions en milieu urbain. Peut mieux faire. Mais la ville et la campagne ne constituent plus les terrains de jeu favori de ce Countryman maousse costaud qui préfère les grands axes et les voyages au long cours. C’est alors que ce SUV britannique aux gênes germaniques révèle ses qualités, par des sièges au maintien impeccable et aux réglages amples, une insonorisation qui ne souffre pas la critique – malgré quelques petits bruits de vent au sommet des montants de pare-brise au-delà de 130 km/h – et une tenue de cap imperturbable, en dépit d’une direction encore un peu floue au point milieu. Notre aller-retour entre Liège et Munich a mis en évidence la précision et l’efficacité des assistances à la conduite en toutes circonstances, de quoi se balader à 180 km/h en toute quiétude sur les Autobhanen non-limitées. Dans les grandes courbes, le maintien actif de voie fonctionne parfaitement tandis que le régulateur de distance intervient de manière pondérée et intelligente… Merci BMW!

Dans cet article : MINI, MINI Countryman

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