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Essais blog / Qu'avons-nous pensé de la Peugeot 408 Hybrid 225 ?

Rédigé par Steven Appelmans le

Hip, hip, hourra, enfin une autre Peugeot Coupé ! Ou faut-il tout de même tempérer un peu notre enthousiasme ? Steven Appelmans, journaliste du Moniteur Automobile, a tenté d'y répondre au volant de la 408 Hybrid 225.

  • Avis Rédaction /20

Peugeot et les coupés de taille moyenne, c'est un mariage agréable depuis... en fait depuis le début, depuis que les Français ont équipé leur 401 d'un toit escamotable (avec une brève interruption pendant la carrière de la 405). Pour ma part, je n'ai commencé à compter activement qu'avec la 406, qui s'est avérée être une GT amusante, élégante et surtout abordable pour l'époque. Une excellente alternative pour ceux qui voulaient encore un peu de confort avec leurs aspirations sportives. 

C'est ce souvenir que j'espère aujourd'hui retrouver au volant de la 408. Une Peugeot de milieu de gamme qui n'existe qu'en coupé, c'est déjà ça. Reste à savoir si l'Hybrid 225 - en tant que version supérieure de la gamme 408 - peut rivaliser en termes de sensations de conduite ?

J'ai aimé Peugeot 408 Hybrid 225

Je commencerai par une question à laquelle chacun devra répondre. La 408 peut-elle être qualifiée de coupé ? Je ne parle pas seulement du fait qu'elle a trois portes de plus que ce que l'on vous sert habituellement avec une silhouette de coupé, mais aussi de sa garde au sol généreuse et de son arrière-train plutôt abrupt. Car tout aussi atypique.

La 408 n'est donc en aucun cas une beauté classique (comme la 406 Coupé). Elle n'est pas non plus directement ma tasse de thé. Le design est trop chargé, trop kitsch, trop pompeux.

Un avis personnel qui n'enlève rien au caractère de la carrosserie de la 408. Après tout, il est difficile de se lasser de ce concept SUV-coupé-crossover-sedan fastback. Chaque point de vue s'accompagne d'une opinion, parfois différente (je pense que ces jantes sont d'une splendeur inouïe, par exemple). Des perceptions qui peuvent très bien différer. Plus encore, elles DOIVENT différer. Car c'est exactement ce qui rend et maintient l'art (moderne) intéressant. Il crée du caractère. En ce sens, cela fait longtemps que je n'ai pas connu un tel cachet dans la classe moyenne abordable.

Abordable, certes. Depuis longtemps, Peugeot ne cache pas qu'il vise plus haut avec ses produits. "Premium", dit-on dans le jargon. Un choix de mots qui a une connotation financière. Mais la 408 n'a rien à envier à la fine fleur allemande en termes de finition ou de choix des matériaux. De même en ce qui concerne l'infodivertissement. Ou du moins de son fonctionnement (le fonctionnement et le contenu lui-même manquent encore de raffinement). Grâce à la barre de raccourcis supplémentaire située sous l'écran tactile central, la navigation parmi les différentes options multimédias est particulièrement fluide. 

Mais le plus grand luxe réside dans l'aspect pratique. La 408 est particulièrement grande, ce qui lui permet de regorger d'espace intérieur. Quel que soit l'endroit où l'on s'assoit. Dans un mobilier également très confortable. Le bonus est au rendez-vous. 

Et sus, il y a la tenue de route, elle aussi au-dessus de la moyenne. Avec un équilibre particulièrement raffiné entre confort et dynamique de conduite. Comme il sied à un Grand Tourer.

Je n'ai pas aimé Peugeot 408 Hybrid 225

Mais elle aurait peut-être pu être un peu plus sportive. Sur le plan du châssis, mais surtout en termes de puissance du moteur. Le système de propulsion hybride a parfois tendance à s'étouffer à vive allure. Surtout lorsque les 12,4 kWh de la batterie sont (presque) épuisés. Le moteur à essence 1,6 litre turbocompressé émet alors un son particulièrement rauque (malgré le fait que vous puissiez artificiellement augmenter le rugissement en mode Sport), tandis que la boîte de vitesses automatique à huit rapports saccade lors des changements de vitesse. Attention, elle n'est pas lente. Avec ses 225 ch, cette 408 atteint les 100 km/h en 7,8 s. Mais on peut difficilement qualifier ces accélérations d'agréables, et encore moins parler de performances plaisantes.

Ce lion n'aime donc pas être poussé dans ses derniers retranchements. En ce sens, je pense que ceux qui nourrissent des aspirations dynamiques avec la 408 sont mieux lotis avec le moteur d'entrée de gamme 1.2 PureTech. Certes, il ne développe que 130 ch (avec la même boîte automatique EAT8). Mais il a une batterie et un moteur électrique en moins à trimballer, tandis que l'électronique de direction n'a plus qu'à s'occuper de la combustion.

Je suis également un peu déçu par l'insonorisation. Pas celle du compartiment moteur, qui est exemplaire. Même le moteur à essence est à peine audible. Ou alors il est noyé dans le bruit de roulement des 20 pouces, ce qui est également possible. C'est surtout sur les pistes en béton cahoteuses - vous savez, celles que nous avons ici sur des kilomètres - que le calme à bord est fermement troublé. 

Un peu plus d'espace de rangement aurait également pu être prévu pour les câbles. Si vous envisagez de déposer négligemment votre cordon de charge dans le coffre, réfléchissez-y à deux fois. En effet, ce bibelot risque de se balancer beaucoup dans l'espace de chargement proprement dit. Avec 471 l, il est en principe assez grand, si ce n'est que le toit plongeant vous limite en termes de hauteur de chargement.

Puisque nous parlons de la 408, quelqu'un chez Peugeot pourrait-il m'expliquer pourquoi tout le pare-chocs est en plastique noir ? Pour moi, cela ressemble surtout à une solution palliative, que la pièce finale de fermeture n'a pas encore été boulonnée sur la voiture. Mais encore une fois, c'est une opinion personnelle.

Donc Peugeot 408 Hybrid 225

En tant que coupé, la 408 Hybrid 225 est un peu en deçà de mes attentes sportives. En termes de design, mais plus encore en termes de performances. De quoi tordre le cou à la lignée qui m'avait séduite. 

Aussi vertueuse que soit la conduite de la Peugeot, aussi pratique qu'elle soit ou aussi bien finie qu'elle soit, si je devais me tourner vers Stellantis pour trouver l'ultime coupé berline/fastback/sedan/SUV de voyage - où la vitesse n'a qu'une importance mineure - ce serait d'office vers Citroën et la C5 X, identique sur le plan technique. Car là, la "photo" correspond au positionnement produit.

Dans cet article : Peugeot, Peugeot 408

Journaliste AutoGids/AutoWereld

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