Optimiser le rendement d'un moteur thermique peut s'envisager de plusieurs manières. Le downsizing est l'une d'elles, mais chez Mazda, on a préféré améliorer le processus de combustion. Par le biais de la gestion électronique, la marque propose le Diesel SkyActiv (ou Sky-D) en deux puissances : 150 et 175 ch. Ces deux Diesel grimpent dans les tours avec une facilité déconcertante. Il faut dire qu'ils sont bien aidés par une suralimentation étagée (combinaison de 2 turbos de taille différente) garantissant une respiration optimale à tous les régimes.
Pour ce qui est de la nouvelle boîte automatique, Mazda crée la surprise en continuant à utiliser un classique convertisseur de couple, non sans l'avoir adapté au style de conduite plus sportif des conducteurs européens. Ainsi, le glissement a été réduit et les changements de rapports passent presque totalement inaperçus. Malgré une suspension faisant la part belle au confort, le CX-5 ne prend pratiquement pas de roulis et transmet sans peine tout le couple à la route.
Si Mazda peut être considéré comme un retardataire au sein du segment des SUV compacts, le CX-5 n'en a pas pour autant loupé son entrée. Le nouveau Diesel convainc dans ses deux puissances, tant par ses performances que par sa sobriété : la version de base revendique 119 g/km de CO2, soit la plus faible du segment. Un atout qui n'est certainement pas à négliger.
L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1524 du 30 mai 2012.
Dans cet article : Mazda, Mazda CX-5