En soi, ne pas avoir d’essuie-glace arrière un dimanche n’empêche pas de conduire. Cependant, cela réduit la visibilité depuis le rétroviseur central par temps de pluie ou hivernal. Pas grave, il suffira de faire un détour lundi par un magasin spécialisé en mécanique automobile pour acheter le balai. En plus, c’est l’un des rares accessoires qui ne coûte pas un bras.
La bonne référence
Après une journée dominicale et automnale sans visibilité arrière, le petit détour pour acheter le balai d’essuie-glaces volé va déboucher sur d’étranges découvertes. Première surprise : le modèle (récent) n’est pas repris dans la liste des modèles du classeur face au rayon, assez copieux, des différents modèles de balai d’essuie-glace. Un petit tour sur le web donne une référence d’une marque réputée. Super ! Le magasinier a tout rangé par ordre numérique et alphabétique. On se dit que dans 5 minutes, on paiera les 10 euros pour ensuite installer ce balai. Perdu !
Trop récent
Car la référence est introuvable, on a celle juste avant et celle juste après, mais pas le numéro que l’on cherche. Interpellation d’un vendeur qui, après avoir pris connaissance du modèle de voiture de marque généraliste très populaire et datant de mi-2020, répond : « ah oui, mais c’est une voiture trop récente, on n’a pas ça en stock » ! Récent de plus de 12 mois, et en vente libre… On tente le coup dans un autre magasin (concurrent) et même un troisième de l’autre côté de la frontière. Et l’appel à un ami du milieu ? Partout le même verdict : introuvable. Pourquoi ne pas prévoir ce type d’accessoire en stock suffisant dès la commercialisation d’un modèle ?
En concession
Pas grave, on va tenter le magasin de pièces détachées de la concession, en espérant que le prix restera raisonnable. Mais quand il faut y aller, il faut y aller. Là surprise, pour un simple balai d’essuie-glace on me demande le numéro de châssis ! L’employé voit alors apparaître sur son écran un croquis détaillé de tout le système d’essuie-glace arrière et note la référence du balai. Avant de partir dans le stock… En attendant qu’il revienne, on se dit qu’on aurait pu donner celui trouvé sur Internet. Sauf qu’ici, c’est la référence constructeur, différente… Et là, à son retour, l’employé m’apprend que ce type de balai « n’est plus de stock ». Il faut le commander. Et chez un autre concessionnaire du groupe ? Check sur l’ordinateur : « Non, il n’y en a plus nulle part, pas même chez l’importateur ». [Sarcasme] « Nous ne savions pas qu’il y avait aussi des semi-conducteurs dans les balais d’essuie-glace ! »
Du balai
Voilà donc l’histoire d’un balai introuvable, du moins dans le monde réel, car sur Internet, il est très facile d’en acheter un pour se le faire livrer dans les 3 à 7 jours. Un petit larcin a fini en perte de temps, en énervement et en désenchantement. Encore une fois, il ne s’agit que d’un balai d’essuie-glace arrière. Avec un balai d’essuie-glace avant, non seulement le dimanche aurait été piéton ou cycliste, mais sans fourniture en magasin, les jours suivants l’auraient été tout autant. La faute à qui ? À une gestion des stocks manquant d’anticipation ? À la coïncidence ? En tout cas, si dans quelques jours, le balai n’arrive toujours pas dans la boîte aux lettres, il ne restera plus qu’à trouver un modèle de voiture identique pour appliquer la méthode « canard » du samedi soir.
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