Ils se sont parlé : Donald Trump, Vladimir Poutine et le roi Salmane d’Arabie saoudite ont discuté de l’accord de réduction de la production de pétrole de l’OPEP+ (OPEP et ses partenaires). Une stratégie initiée par la Russie et l’Arabie saoudite qui ont réussi à amener dans leur sillage des producteurs d’habitude moins dociles comme la Norvège et le Canada. Le Mexique, réticent dans un premier temps, a également rejoint l’accord.
Soutien de Trump
Quant aux USA, « indépendants », ils soutiennent cet accord et réduiront leur production. En réalité, les prix du baril sont tels qu’ils n’ont guère le choix, surtout pour le pétrole issu du schiste. Au niveau de l’OPEP+, la réduction s’élèvera à 10 millions de barils par jour en mai et juin (10 % de la production mondiale). Pour les É.-U., ce sera 2 millions de barils environ ainsi que le rachat d’une partie de la production pour compléter les réserves stratégiques.
Prix bas
Cette réduction importante risque toutefois d’être insuffisante pour les investisseurs et le secteur pétrolier espérant une hausse rapide du cours du baril. Tout simplement en raison de l’effondrement de la demande. Les prix à la pompe pourraient légèrement remonter, certes, mais ils ne devraient pas atteindre les valeurs d’avant la crise sanitaire. Et ce, même après le déconfinement, d’autant qu’il sera progressif. Le prix à la pompe dépendra non seulement de l’offre, mais également de la manière dont l’économie redémarrera après la reprise des activités.
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