Pour l’instant, la demande est tellement faible que les prix à la pompe ont atteint un plancher qu’on n’a plus connu depuis 10 ans. Car dans le même moment, l’offre était surabondante suite à un désaccord entre l’Arabie saoudite (et donc l’OPEP) et la Russie. C’est de l’histoire ancienne. Un accord est sur la table. 20 pays parmi lesquels les 13 membres de l’OPEP et Moscou ont décidé de réduire la production de 10 millions de barils par jour, soit une baisse de 10 %, à partir du 1er mai jusque fin juin. L’Arabie saoudite et la Russie s’engageant chacune pour 2,5 millions de barils. Les 5 millions restant seront répartis entre les signataires de l’accord.
Le Mexique
La baisse sera ensuite progressivement réduite : 8 millions de barils/jour jusqu’en 2021 et puis 6 millions jusqu’en avril 2022. Les États-Unis faisant toujours bande à part, ne participe pas à cet accord. Cependant, une baisse de production est envisagée. Il y a toutefois un hic. Le Mexique, allié de l’OPEP, souhaite limiter sa baisse de production à 100.000 barils au lieu des 400.000 de l’accord. L’Arabie Saoudite insiste pour que l’effort soit collectif et peine à accepter que le Mexique fasse cavalier seul. Une affaire à suivre, car cela pourrait faire grimper le cours du brut et donc les prix à la pompe après le déconfinement…
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