Tesla et tous les autres constructeurs de voitures électriques ont vu leurs ventes fondre comme neige au soleil depuis 2016 au Danemark. Le Royaume avait décidé de supprimer les avantages fiscaux et de les taxer comme toute autre voiture, c’est-à-dire à 180 %. Avant la réforme fiscale, 5298 véhicules électriques avaient été vendues au Danemark en 2015, dont 2738 Tesla. Et depuis, c’est la chute pour Tesla avec 176 voitures en 2016, soit 15 fois moins que l’année précédente. En 2017, c’est pire encore. Durant le 1er trimestre, la marque californienne n’a écoulé que 6 véhicules.
60 %
Tesla n’est pas la seule marque concernée. Ainsi entre le 1er trimestre 2016, au début de la réforme, et le 1er trimestre 2017, l’hémorragie a atteint 60 % pour la vente des voitures électriques. Un cas unique puisque partout ailleurs en Europe, les ventes augmentent. Notamment grâce aux mesures prises par les différents gouvernements. Leur générosité étant directement proportionnelle aux ventes enregistrées. En Scandinavie, les électriques commencent même à se faire une place non négligeable dans la circulation. La Suède a ainsi vu ses ventes augmenter de 80 %. Et la Norvège reste un porte-drapeau de cette technologie.
Marche arrière
En découvrant la bérézina, le gouvernement danois a décidé de réagir, sans vraiment renoncer à la fin des aides. Il postpose la réforme. Ainsi, l’exonération et les avantages fiscaux pour les véhicules électriques seront temporairement rétablis. Les nouvelles règles ne seront pas d’application avant 2018, pour autant qu’il y ait au moins 5000 voitures électriques vendues. Ensuite, la taxation évoluera : 40 % du taux en 2019, 65 % en 2020, 90 % en 2021 et 100 % en 2022. Bref, Tesla et les autres peuvent souffler, les ventes devraient reprendre. Du moins temporairement.
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