Le marché automobile français sera certainement perturbé par l’application des nouveaux barèmes du malus en 2020. La loi n’est pas encore formellement votée et de petites adaptations sont possibles, mais les grandes lignes seront fidèles aux informations dévoilées dans la presse française. Cette écotaxe, payable dans l’année de l’achat du véhicule, va évoluer entre janvier et juin en raison du passage au WLTP. Cela donne peut-être une photographie de ce qui pourrait arriver en Wallonie. Actuellement, la barrière fatidique se situe à 117 g CO2/km. Dès ce cap, il faut payer, en France, 35 € minimum et une taxe par gramme, avec un plafond à 10.500 € (191 g CO2/km). Dès le 1er janvier 2020, non seulement le plancher sera plus bas, mais le coût au gramme sera augmenté.
En 2020
Ainsi, dès le 1er janvier 2020, nos voisins devront s’acquitter d’un malus dès 110 g CO2/km, norme NEDC corrélée avec une taxe minimale de 50 €/g. Le montant maximal passe, en outre, à 12.500 € (173 g CO2/km). À titre de comparaison, une voiture émettant 140 g CO2/km passera d’un malus de 690 € à 1901 € ! Le 1er juin 2020, la grille sera adaptée, car la norme WLTP sera alors utilisée pour le calcul. Ainsi, le plancher passera à 138 g CO2/km WLTP. On image que l’objectif du gouvernement français est d’inciter à l’achat de véhicules électriques, hybrides ou CNG. Mais, paradoxalement, cette écotaxe ne motive pas à renoncer au Diesel… Pour cela, d’autres mesures sont mises en place. À Strasbourg, par exemple, tout véhicule Diesel sera banni du centre-ville dès 2025 sur base des écopastilles Crit’Air !
Pour info : il n’y a pas à proprement parler de TMC en France, mais une taxe régionale avec l’obtention du certificat d’immatriculation.
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