Selon le baromètre du CVO (observatoire des véhicules d'entreprises), après enquête auprès de 301 décisionnaires de flotte en Belgique, la crise a placé le véhicule d'entreprise parmi les préoccupations centrales des sociétés. La nouvelle fiscalité liée aux rejets de CO2 joue également un rôle dans ce repositionnement stratégique. Ainsi, les entreprises se sont attachées à diminuer les dépenses en limitant le parc roulant, en réduisant la consommation de carburant et la puissance des voitures. On note aussi une tendance à augmenter la durée d'utilisation des véhicules avec un prolongement constaté de 5 à 7 mois.
L'étude du CVO a également été menée dans d'autres pays, auprès de 3316 entreprises dans 14 pays : l'Allemagne, la Belgique, l'Espagne, la France, la Grèce, l'Italie, la Pologne, le Portugal, le Royaume-Uni, la Suisse et la République tchèque pour l'Europe ainsi que le Brésil, l'Inde et la Turquie. Par rapport aux autres pays, la Belgique reste la championne de l'auto comme outil de motivation, par la grâce de notre fiscalité. La différence est notable, tant dans les petites entreprises (28 % du parc en Belgique contre 7 % en Europe) que les très grandes entreprises (64 % du parc en Belgique contre 24 % en Europe). C'est aussi le pays où le collaborateur a le plus de liberté dans le choix du véhicule.
La voiture verte n'est pas encore très présente dans les entreprises. Mais cela pourrait changer. En effet, 73 % des entreprises belges (67 % en Europe) ont déclaré vouloir utiliser de tels véhicules dans les 3 ans à venir. Il s'agit de voitures hybrides et électriques, mais aussi roulant au gaz ou avec un label éco. D'ailleurs, les motorisations éco (essentiellement Diesel) ont la priorité face aux hybrides. Les voitures électriques souffrent encore d'un problème de rationalisation par manque d'information sur les prix et les problèmes de recharge.
L'étude complète est disponible sur le site du CVO.
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