En Belgique, 75 % des voitures roulent au Diesel. Mais selon une étude publiée par Toyota, un tiers des 12.750 personnes ayant rempli sont enquête ont misé sur la mauvaise motorisation, tant pour le budget que pour l'environnement. C'est surtout le Diesel qui ne convient pas, essentiellement en Flandre et à Bruxelles, compte tenu de leur utilisation quotidienne (ville) et de leur kilométrage moyen (sur base d'une limite à 20.000 km par an).
L'étude prend notamment l'exemple du filtre à particules. Celui-ci ne devient réellement efficace que s'il a l'occasion de se nettoyer. Et pour cela, il faut rouler au moins une fois par semaine 40 km à vitesse constante dépassant les 70 km/h. À défaut, la panne guette et les frais seront assez conséquents. Ainsi, selon l'enquête Toyota, 3% de Wallons, 5% de Bruxellois et 6% de Flamands courent un risque très élevé de rencontrer des problèmes avec leur filtre compte tenu de leur profil de conducteur.
Dans les conclusions de son enquête, Toyota constate que presque la moitié des utilisateurs (45 %) d'un véhicule Diesel se dit être prêt à l'échanger contre une voiture à motorisation essence lors d'un prochain achat. La préoccupation est parfois écologique, mais elle est essentiellement économique. Car selon 82 % des sondés, le prix du Diesel grimpera plus vite que celui de l'essence dans les années à venir, au point même de le dépasser. Paradoxalement, ce sont les Bruxellois les moins enclins à passer à l'essence ou à l'hybride alors que c'est en conduite urbaine que le Diesel est le plus nocif et le moins intéressant.
En 2009, l'association automobile VAB était arrivée à des conclusions similaires. Elle indiquait toutefois qu'un conducteur roulant régulièrement sur les grands axes tirait un intérêt du Diesel dès 15.000 km par an. Mais il doit atteindre au moins 20.000 km par an s'il roule régulièrement en ville.
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