La Norvège, souhaitant ne plus immatriculer sur son marché de modèle 100% thermiques dès 2025, multiplie les incitants en tous genres pour promouvoir la mobilité électrique. À l’achat d’une voiture électrique, on jouit ainsi d’alléchants incitants fiscaux permettant de réduire tant la facture que le coût à l’usage. Les conducteurs de voitures électriques peuvent, en outre, bénéficier des parkings publics gratuitement, être exemptés des péages urbains et même emprunter les voies réservées aux bus. Une politique proactive qui paie puisque les voitures électriques représentent… de 20% à 40 % des nouvelles immatriculations enregistrées depuis le début de l’année ! Un niveau record inédit dans le monde.
Taxe Tesla
Une situation qui pourrait changer prochainement ? Le gouvernement vient, en tous les cas, de présenter un nouveau projet de loi dans lequel les exemptions fiscales pour les voitures électriques ne concerneraient plus que les modèles de moins de deux tonnes. Une proposition rapidement surnommée de « taxe Tesla » puisqu’elle concerne principalement les Model X et S… Mais cette loi pourrait également impacter le démarrage commercial des futures concurrentes, principalement germaniques, de ces modèles électriques haut de gamme. Si cette proposition de loi passe, l’achat de ces modèles devrait coûter environ 7500 € de plus en moyenne. Mais cette proposition reste pour le moment très controversée. Notamment par les autres partis norvégiens qui rappellent qu’un accord conclu en 2015 précise que les avantages fiscaux octroyés aux voitures électriques resteraient maintenus jusqu’en 2020.
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