Il suffit de mentionner les lettres WLTP pour donner des maux d’estomac en quelques secondes à un ingénieur motoriste ! À partir du 1er septembre prochain, plus aucun véhicule neuf ne pourra en effet être vendu sur le sol européen s’il n’a pas été homologué ou réhomologué selon le protocole WLTP. Un véritable casse-tête pour les constructeurs car ce nouveau protocole, qui a tout de même l’avantage de présenter une consommation moyenne plus proche de la réalité aux consommateurs, induit plusieurs conséquences : fin de vie anticipée de certains modèles, diminution de puissance, délais de livraison qui s’allongent etc. En outre, le test WLTP étant plus contraignant, l’émission CO2 des modèles va augmenter par rapport à la précédente norme NEDC. Sur base des récentes homologations WLTP de modèles existants, l’institut Jato Dynamics vient de publier un ordre de grandeur pour estimer cette augmentation par type de silhouette. Outre les modèles luxueux encore plus handicapés (+18,3 g/km), ce sont surtout les SUV qui voient leur homologation s’envoler : +16,7 g/km pour les SUV moyens ; +16,4 g/km pour les SUV premium et +14 g/km pour les grands SUV. Les modèles les plus compacts semblent toutefois s’en sortir mieux avec une augmentation moyenne de 7,5 g/km. À titre de comparaison, Jato Dynamics a calculé une augmentation moyenne de 9,6 g de CO2/km toutes silhouettes confondues.
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