Partner Content / La MX-5, nouvelle reine des TrackDays

Des sourires, des émotions et des souvenirs inoubliables pour les participants, dont Alexandre et Kris, les vainqueurs de notre concours. 

Comment résister à l’appel de la piste ? En quelques jours à peine, les inscriptions en vue du TrackDay organisé par Le Moniteur Automobile à Zolder début mai étaient clôturées. En ce dimanche particulièrement estival, les passionnés de conduite sportive et les amateurs de sensations fortes s’étaient donné rendez-vous dans le Limbourg, au cœur de la pinède ceinturant le circuit de Zolder. Avec 17 exemplaires inscrits pour les différentes sessions de piste, la Mazda MX-5 était tout simplement le modèle le plus représenté en bordure du canal Albert ! Un hasard ? Pas tout à fait…

Le plaisir en valeur cardinale

Le 9 février 1989 est une date sans doute un peu mieux connue des propriétaires de MX-5 que du reste des automobilistes. C’est en effet ce jour-là qu’était officiellement présentée au salon de Chicago celle qui allait réinventer le concept du roadster abordable à l’échelle mondiale : la Mazda MX-5… ou plutôt la Mazda Miata, puisque c’est sous ce patronyme qu’elle entamait aux États-Unis une carrière qui allait en faire l’une des voitures les plus emblématiques des dernières décennies. 35 ans plus tard, la quatrième génération de la MX-5 est toujours fidèle à ses fondamentaux : un moteur central avant, une transmission aux roues arrière, une répartition des masses optimale et un poids parfaitement maîtrisé. Avec au final un roadster mêlant agilité et équilibre. Bref, les ingrédients parfaits pour une journée de plaisir intense sur la route, avec même les cheveux au vent quand la météo le permet, ou… sur la piste.

Cerise sur le gâteau, Alexandre et Kris, deux de nos lecteurs, ont même pu enchaîner les tours de piste en passager dans une version légèrement modifiée du roadster Mazda, la MX-5 Cup, aux côtés de pilotes aguerris disputant cette compétition monomarque très populaire organisée depuis 2019 déjà et qui visite cette année les circuits de Spa, Zolder, Assen et Zandvoort. Pas de doute, l’adrénaline a coulé à flots…

Kris (44 ans) : « Ça allait très vite ! »

Technicien E&I, Kris a fait le déplacement depuis Beringen avec d’autant plus de plaisir qu’il savait déjà un peu ce qui l’attendait. « Je me rends assez régulièrement sur les circuits avec mon fils cadet et j’ai déjà eu l’occasion de participer à des TrackDays, à Zolder et à Spa-Francorchamps, en passager ou au volant, goûtant même un peu à la compétition en Fun Cup », souriait ce papa de deux enfants (15 et 17 ans).

À l’occasion des diverses sessions de piste, Kris a pu s’installer à la droite de quelqu’un connaissant bien la MX-5 Cup. « Particulièrement sympa, Ellen Leysen était présente avant tout pour s’entraîner en vue des 24H de Zolder. Elle m’a directement demandé si elle pouvait attaquer. Autant dire que j’ai eu ma dose d’adrénaline ! »

À Zolder, Kris a également pu découvrir la dernière génération de la MX-5. « Avec à la fois son luxe, sa finition et son toit escamotable, c’est vraiment une voiture qui a une place particulière dans le segment des roadsters. Aujourd’hui, durant la semaine, la voiture est pour moi surtout un moyen de transport. Avec la vie professionnelle et la vie de famille, il n’y pas d’espace pour le plaisir au volant. Par contre, le week-end, je peux vraiment prendre du bon temps au volant avec mon épouse ou en famille. Et même si comme tout le monde, je me demande comment va s’effectuer cette transition vers des énergies plus durables, je sais ce que je viens rechercher sur les circuits : c’est le vrombissement des moteurs thermiques ! En tout cas, merci au Moniteur Automobile, à Mazda, au MSTC Racing Team, à Ellen Leysen et à tous ceux qui ont œuvré en coulisses. »

Alexandre (28 ans) : « La MX-5 ? Un ORNI… »

Représentant commercial et formateur pour Samsung dans la région du grand Liège et le sud du Limbourg, Alexandre est un vrai passionné d’automobile et de sports moteur, se rendant souvent sur des rallyes. « Des rallyes belges ou même du Championnat du Monde. Depuis mes 7 ans, je suis atteint par le virus. Et quand il n’y a pas de rallye, ce sont les courses en circuit, les motos… Bref, tout ce qui roule. »

À Zolder, Alexandre a cependant vécu une première.  « Même si j’ai eu ma chance de suivre voici quelques années un stage de pilotage supervisé par Marc Duez avec Cédric De Cecco en coach, c’était ma première expérience dans une vraie voiture de circuit en pneus slicks. Dans cette MX-5 Cup, j’ai adoré la montée en régime jusqu’à 8.500 tr/min, avec un échappement racing qui libère les décibels comme une douce symphonie. C’était jouissif ! À chaque freinage, je me demandais quand le pilote allait enfin enfoncer la pédale… Au bout de la ligne droite, on déboulait à 190 km/h avant d’aborder le premier Gauche en allant chercher l’extérieur pour virer comme sur un rail. Sur la piste, tous les autres participants étaient lâchés dès que ça tournait. »

Conducteur au quotidien d’une voiture de société électrique, Alexandre jette un regard avisé sur l’automobile contemporaine. « Aujourd’hui, beaucoup de voitures sont des ‘déplaçoires’ maquillés. Heureusement, sur un marché ultra aseptisé, il existe des exceptions. La MX-5, c’est un ORNI : un objet roulant non identifié ! Si on est passionné d’automobile, on ne peut dire que ‘Merci Mazda’. La preuve que rouler en voiture électrique par obligation n’empêche pas la passion d’être omniprésente. »

Photos : Dennis Noten et Alexandre Krazinsky