Depuis son lancement en 2020, le nouveau Defender démontre qu’il est possible de conserver un ADN fort tout en innovant sur le plan du style. Sa popularité ne cesse de se renforcer et sur les chaînes de l’usine de Nitra, en Slovaquie, trois équipes se relaient pour répondre à la demande en assurant une production annuelle dépassant les 100.000 unités. De quoi, naturellement, permettre au modèle d’atteindre cette fameuse «masse critique» au-delà de laquelle la perception de sa présence sur nos routes est évidente.
Le nouveau Defender OCTA s’inscrit parfaitement dans la dynamique de la stratégie de développement – le plan Reimagine – mise sur pied par JLR, qui a enregistré en 2023 un chiffre d’affaires et des bénéfices records.
La notion de «luxe moderne» si chère à JLR dans le cadre de sa montée en gamme sied parfaitement à cette déclinaison ultime du Defender 110, qui doit son patronyme à la forme octaédrique (8 facettes) commune des diamants bruts. Cet octaèdre se retrouve d’ailleurs sous forme d’emblème distinctif frappé sur un disque en titane usiné, côtoyant sur la carrosserie le traditionnel badge Land Rover, preuve que la filiation avec l’icône britannique demeure l’une des valeurs cardinales du modèle.
UNE CLIENTÈLE EXIGEANTE ET CONNAISSEUSE
Federico Funaro, Defender Brand Director Europe, est bien placé pour décrire le client-type intéressé par un modèle tel que le Defender OCTA et ses attentes : «C’est quelqu’un qui aime vraiment conduire, qui apprécie les nouveaux challenges et qui est à la recherche d’un véhicule repoussant les limites habituelles d’une voiture de sport classique. Le Defender OCTA est la synthèse parfaite de la performance sur la route et en dehors des sentiers battus, grâce notamment à sa suspension 6D.»
Au fil des ans, la clientèle traditionnelle du Defender a naturellement évolué. «Nous voyons en effet que ces clients apprécient toujours plus de conduire sur la route. Mais dans le même temps, nous pouvons voir que les propriétaires traditionnels de Defender considèrent désormais notre nouveau Defender comme un véritable Defender. Ce nouveau Defender, qui porte le nom de code L663, nous l’avons créé en combinant l’esprit du Defender originel, exactement comme les frères Wilks imaginèrent le premier Land Rover voici 77 ans.»
Avec le Defender OCTA, l’expertise est hissée à un niveau inédit. «Notre volonté est de continuer sans cesse à développer le modèle et de l’améliorer», poursuit Federico Funaro. «C’est pour cette raison que nous l’avons testé dans les conditions les plus extrêmes. Durant 1,1 million de kilomètres, ce qui est énorme. Ce Defender OCTA, nous l’avons emmené aux quatre coins de la planète, depuis le désert du Moab en Utah jusqu’à Arjeplog en Laponie suédoise.»
UNE SUSPENSION RÉVOLUTIONNAIRE
Doté du V8 Twin Turbo de 4,4 litres à hybridation légère que l’on a découvert avec ravissement sur le récent Range Rover Sport, le Defender OCTA est le Defender le plus dynamique, le plus extrême et le plus puissant à ce jour avec ses 635 chevaux et son couple phénoménal de 750 Nm, et même 800 Nm en activant le mode Dynamic Launch. Ce mélodieux V8 est associé à une boîte automatique à huit vitesses avec boîte de transfert offrant une gamme haute et une gamme basse.
Si ce Defender OCTA offre de tels niveaux de performances à la fois sur la route et en tout-terrain, c’est aussi grâce à sa technologie de suspension 6D Dynamics, qui associe des amortisseurs semi-actifs à variation continue interconnectés hydrauliquement. «Ces amortisseurs intègrent trois valves», détaille Hugo Mazzoleni, l’un des ingénieurs ayant développé cette technologie de châssis unique. «Au-delà des valves traditionnelles de compression et de détente, nous utilisons des ‘comfort valves’ qui permettent de connecter et déconnecter le circuit hydraulique pour gérer le roulis en fonction du mode choisi, mais aussi par exemple l’angle de braquage. Pour faire un parallèle, ce système permet de reproduire l’effet de barre antiroulis que l’on pourrait connecter ou déconnecter, et dont l’on pourrait faire varier la rigidité. Le grand avantage de cette technologie, c’est qu’elle exploite l’inertie naturelle de la voiture pour réguler la pression dans les circuits.»
Cette technologie, mise au point spécifiquement pour le Defender OCTA sur tous les types de terrain, lui permet selon les modes choisis d’être aussi efficace et dynamique, ou confortable, sur les plus belles routes asphaltées et les chemins de terre les plus roulants que les terrains les plus dégradés. Avec naturellement toujours une électronique qui analyse en permanence la nature du terrain et qui travaille en 6D, prenant en compte également la plongée et le lacet. Mais aussi un mode OCTA exclusif, le tout premier mode de conduite tout-terrain dédié aux performances, auquel le conducteur accède en appuyant plus longuement sur le bouton signature logé sur le volant. Comme le diamant, ce Defender OCTA possède donc de multiples facettes.
DEFENDER OCTA EDITION ONE
Surélevé de 28 mm et doté de voies élargies de 68 mm par rapport au Defender 110 classique, le Defender OCTA bénéficie d’un traitement visuel exclusif, avec notamment une nouvelle calandre, un pare-chocs arrière intégrant un système d’échappement actif à quatre sorties, une protection de soubassement renforcée avec un bouclier avant en alliage d’aluminium ou encore des points d’attelage avant et arrière affichant clairement leur présence grâce à leur finition Phosphor Bronze.
L’élégant coloris Faroe Green ainsi que les détails Chopped Carbon Fibre sont réservés au Defender OCTA Edition One, disponible uniquement durant la première année de production, le Defender OCTA arborant une livrée Petra Copper tout aussi séduisante. Parmi les équipements exclusifs du Defender OCTA figurent sur les sièges Performance de série l’option Body and Soul Seat, une technologie développée en collaboration avec SUBPAC, un expert de l’industrie musicale, et l’Université de Coventry. Cette fonction permet à l’occupant du siège de réellement ressentir la musique au plus profond de son être. Six programmes de bien-être sont également proposés pour contribuer à la détente des passagers ou stimuler leurs fonctions cognitives. Étonnant et innovant!
Découvrez le Defender OCTA
3 questions à Mark Cameron (Managing Director Defender)
Ce Defender OCTA, le Defender «ultime», est-il la cerise sur le gâteau ou, comme dans un feu d’artifice, le bouquet final?
C’est la cerise sur notre gâteau actuel. Ces quatre ou cinq dernières années, nous avons prouvé pouvoir perpétuer la tradition avec notre nouveau Defender et notamment son V8 Supercharged. Le OCTA hisse le Defender à un niveau encore supérieur. Nous préférons ne pas mettre de barrière à ce que nous réserve le futur. Le plus important est de préserver l’ADN du Defender.
La marque Defender peut-elle être aussi forte que l’enseigne Land Rover?
Je pense qu’elle peut même être plus forte encore. Il est intéressant de voir que l’on arbore encore le sigle Land Rover sur le Defender OCTA. Si nous voulons emmener Defender dans une direction qui lui est propre, la filiation avec Land Rover et des décennies d’expertise est forte et importante pour nos clients. C’est notre mission, avec notre équipe et nos ingénieurs, de développer dans les vingt ou trente années à venir avec Defender non seulement des produits, mais aussi un art de vivre, une expérience.
Cet objectif est-il réalisable sans les motorisations thermiques?
Nous devons évoluer vers les motorisations électriques et cela représente pour nous certains défis. En écoutant notre clientèle, nous savons que l’un des principaux attraits de notre actuel Defender est son design, qui n’est pas particulièrement aérodynamique. Et dans le même temps, nous devons aller vers l’électrification. Nos ingénieurs doivent donc trouver des solutions et le bon équilibre pour lui offrir malgré tout une autonomie en phase avec sa vocation. Dans un univers électrique, le Defender doit demeurer capable de faire ce que les autres véhicules ne sont pas en mesure de réaliser.
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