La Chine représente le nouvel Eldorado pour tous ceux qui modèlent quatre roues autour d'un moteur. Surtout si ces constructeurs calculent avec cinq chiffres ou plus. L'Extrême-Orient compte donc un certain nombre de riches, des (super)riches qui aiment le montrer par le biais des symboles européens de leur statut.
Ferrari, Rolls-Royce, Bugatti, tous se disputent les faveurs des Chinois fortunés. McLaren aussi, d'ailleurs, mais sans la McLaren 750S récemment présentée. Comment cela se fait-il ?
Tout pour la performance
Pour cela, il faut revenir à la bizarrerie de tout à l'heure. Après tout, McLaren ne fait pas de concessions si cela peut affecter les performances. Même si elle doit se priver d'un énorme potentiel de vente.
C'est exactement ce qui s'est passé avec la 750S. Son V8 de 4 litres est dépourvu de filtre à particules. Un joyau pourtant nécessaire pour obtenir l'homologation en Chine. Pourtant, les ingénieurs de Woking se sont penchés sur la question. Mais toujours avec le même constat : l'ajout d'un tel filtre coûterait de la puissance. C'est donc une fin de non-recevoir.
Un SUV ?
Une attitude du "tout ou rien" que la marque poursuit d'ailleurs tout au long du développement de son portefeuille. Contrairement à ses principaux concurrents, les Britanniques ne veulent absolument pas d'un SUV, sauf si le passage au pachyderme haut sur roues semble inévitable d'un point de vue comptable.
Même une McLaren uniquement alimentée par des batteries ne viendra que "s'il n'y a pas d'autre moyen". Entêtement déplacé ou idéalisme charmant ? L'avenir nous le dira
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