Fixée il y a quelques semaines, la Déclaration de politique régionale prévoyait de na plus construire de nouvelles routes. C’est une volonté de longue date d’Écolo qui considère que le tissu routier est déjà suffisamment dense et qu’il n’y a plus lieu de l’étendre encore. Seulement voilà : les autorités locales ne le voient pas de cet œil, pas plus que les entrepreneurs qui comptaient sur les nouveaux projets pour faire tourner la boutique. En séance, le ministre Henry en charge des Travaux publics s’est fait assaillir de questions, majoritairement issues de la majorité en place (PS-MR-Écolo).
Le nœud du problème
Le fait est que les grands chantiers programmés sont tous passés à la trappe, comme la liaison CHB autour de Liège, le R5 de Mons ou encore le projet dit « Trident » au sud de Charleroi. L’accord de gouvernement inclut pourtant son lot d’exceptions, mais l’arrêt des grands projets provoque l’ire de nombreux élus et surtout des élus locaux qui comptaient sur ces développements. Même parmi les membres d’Écolo, il y a des dissensions à ce sujet. Pourquoi ? Et bien tout simplement par le fait que ces projets allaient pouvoir soulager pas mal de quartiers où la douceur de vivre n’était plus vraiment au beau fixe ces dernières années. Les gros contournements semblaient dès lors avoir un sens, mais étant donné qu’ils sont enterrés…
Flexible ?
Philippe Henry a toutefois tenu à préciser sa position : ce sera difficile, mais il se tiendra à ce qui a été décidé. Il s’agit selon les termes récoltés par nos confrères du Soir « de réformes basculantes ». Pas question de changer de cap donc. Le ministère s’est toutefois engagé à analyser chaque situation afin de trouver des solutions en matière de transports en commun ou d’aménagements visant à réduire la vitesse. En revanche, les gros chantiers, c’est fini…
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