Le reportage de la RTBF sur le calcul du nombre de km à effectuer en électrique pour être plus vert qu’une voiture thermique fait polémique. Nous avions laissé le doute dans le titre et bien insisté sur la méthode choisie. D’autres calculs se montrent moins pessimistes. Même s’il est vrai que la fabrication des batteries n’est pas très « CO2 friendly ». Néanmoins, le calcul du professeur de l’ULg souffrirait de quelques approximations. Tout d’abord, il compare une batterie de voiture électrique haut de gamme à la consommation d’une voiture plus classique, de type monospace ou SUV compact. Ensuite, il s’est basé sur une donnée publiée dans la littérature scientifique, mais dans le cadre d’une production « pilote ». Or, les chercheurs qui ont donné le chiffre de 88,9 Gj indiquent, dans une 2e partie, que le chiffre doit être corrigé pour une production de masse.
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Ce qu’explique notamment Anthony Soete sur sa page Facebook. Ce dernier, sur base de données adaptées, arrive à 48.000 km pour une Tesla Model X face à un Porsche Cayenne et 67.500 km entre une Hyundai Kona EV et une Peugeot 308. Et certainement moins avec une électricité produite avec de l’éolien ou de l’énergie solaire. Enfin, il manque aussi, dans le calcul de la RTBF, les éléments à décharge de la voiture électrique. Par exemple, un moteur électrique, plus simple, demande moins d’énergie à la fabrication qu’un moteur thermique et sa transmission. Sans compter l’utilisation d’huile durant le cycle de vie d’une voiture thermique. Sur cette question de l’empreinte écologique, complexe, il y a des études qui foisonnent dans tous les sens. Il convient donc d’établir des équations complètes sur base de données détaillées pour comparer les différentes méthodes.
Découvrez la critique d’Anthony Soete.
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