Les batteries actuelles des voitures électriques ont besoin de lithium, beaucoup de lithium. Cette ressource, sans être véritablement « rare », est concentrée dans quelques régions et pour quelques industries. Mais le besoin en batteries devenant de plus en plus important une pénurie de ce métal d’ici 30 ans n’est pas impossible. De plus, les batteries lithium-ion, tout en remplissant déjà de nombreux besoins, risquent de freiner l’évolution de la voiture électrique, notamment pour les questions de poids et d’autonomie. Une solution vient peut-être d’université de Namur.
Du sodium
Tout en travaillant en parallèle sur l’amélioration des solutions au lithium, en l’associant à de l’oxygène, l’équipe namuroise de chercheurs réunie autour du Pr Bao-Lian Su a réussi à créer des batteries à double ion utilisant du sodium (contenu dans le sel). Cette matière première est évidemment très abondante à la surface du globe et dans les mers et océans. Outre cet avantage, les piles imaginées par le Pr Su ont l’avantage d’être plus rapide à charger et plus compactes. Ce qui devrait améliorer non seulement les vitesses de charge, mais aussi l’autonomie des véhicules électriques. Du moins si cette solution devait s’adapter aux voitures électriques. En tout cas, l’industrie se montre intéressée par cette technologie développée en Belgique.
Photos du Pr. Su © UNamur/B.BROLET
NE MANQUEZ RIEN DE l’ACTU AUTO!
Derniers modèles, tests, conseils, évènements exclusifs! C’est gratuit!