Près de la moitié des États des États-Unis s’opposent à leur Président pour défendre leur autonomie décisionnelle. Cette fronde vise à permettre aux villes et états de déterminer des normes CO2 plus sévères que celles de l’administration Trump. La Californie en tête a entraîné dans son sillage 21 autres états et différentes autorités municipales comme celles de Los Angeles, New York et Washington. Quitte à attaquer Donald Trump en justice, afin de défendre leurs droits et leur indépendance en matière de politique environnementale. La Californie, à majorité démocrate, se montre la plus déterminée à mener la fronde et à faire plier le locataire du Bureau ovale.
Californie vs Maison Blanche
Tout est parti de la révocation par le Président, via Twitter, de la décision californienne de faire appliquer des normes plus sévères en matière de pollution automobile. Un renforcement que souhaitent également New York et Washington D.C. Lesquelles ont des alliés autres que les ONG et défenseurs de l’environnement pour contrecarrer les plans de Trump. Celui-ci avait rapidement balayé les restrictions mises en place par son prédécesseur Barack Obama, en plaçant notamment un proche à la tête de l’organisme chargé de la protection de l’environnement : l’EPA. Plusieurs constructeurs (Ford, BMW, Honda et Volkswagen) ont pourtant décidé de ne pas profiter des nouvelles largesses de l’EPA et de la Maison blanche et de s’aligner plutôt sur les normes voulues par la Californie.
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