En 2011, 75,3 % des voitures neuves immatriculées en Belgique roulaient au Diesel. C’était la période des primes au CO2. Depuis, les taxes et accises ont évolué, en particulier en Flandre. Sans oublier l’arrivée de nombreux véhicules hybrides. Et, surtout, la menace d’interdiction de circuler qui pèse sur les Diesel dans les grandes villes belges et étrangères. Dès lors, la suprématie du Diesel s’érode mois après mois.
Gazole délaissé
Sur les 2 premiers mois de l’année 2017, un virage a été amorcé. Pour la 1re fois depuis 20 ans, le Diesel n’est plus le type de motorisation favori des Belges achetant une voiture neuve. En effet, il ne représente plus « que » 47,1 % des immatriculations. L’essence est passée de 23,5 % en 2011 à 48 % en 2017. Dans cet ensemble, les voitures hybrides atteignent les 4 % de parts de marché. Enfin, à la marge, il reste les véhicules roulant au LPG (en baisse), ceux au CNG (en progression) et les 100 % électriques.
Ailleurs aussi
Ce revirement de situation au niveau des préférences des automobilistes ne se constate pas qu’en Belgique. En France également le Diesel est en perte de vitesse avec 47 % des immatriculations en mars, contre 73 % en 2012. Malgré un bonus-malus toujours calculé sur les rejets du CO2, donc favorable au Diesel. Le choix des consommateurs est sans doute lié à l’objectif des autorités de réduire l’impact du gazole dans les villes, à Paris notamment. D’ailleurs, les voitures Diesel disposent d’une vignette écopastille moins favorable que celles à l’essence.
NE MANQUEZ RIEN DE l’ACTU AUTO!
Derniers modèles, tests, conseils, évènements exclusifs! C’est gratuit!