La Flandre, qui va imposer le 70 km/h hors agglomération dès ce 1er janvier 2017, décide cette fois d’interdire les voitures thermiques… en 2050. Le Parlement flamand a adopté un plan climat à long terme. Et dans celui-ci, les parlementaires ont opté pour une fin de la voiture à pétrole en plusieurs étapes. En 2030, la Région flamande veut 50 % de voitures électriques sur son territoire. En 2035, il sera interdit de vendre des automobiles à moteur essence ou Diesel et en 2050, il sera interdit de les utiliser. En tout cas dès 2019, les nouveaux bus De Lijn seront électriques, hybrides ou à hydrogène.
Taxation et densité
Le passage à l’électrique passera aussi par des incitants fiscaux. Pour l’heure, les seules alternatives offrant autant de confort d’utilisation que les moteurs thermiques traditionnels sont les solutions hybrides et celles au CNG (gaz naturel). On peut parier sur une taxation adaptée… La Flandre souhaite aussi mettre en place une taxe au kilomètre. Elle a d’autres pistes pour diminuer la pollution atmosphérique, comme celle de réduire la surface de construction de 6 hectares/jour à 3 ha/j et même 0 ha/j en 2025 tout en favorisant les pompes à chaleur.
Technologie
2050, c’est dans un peu plus de 33 ans. Le plan est donc à long terme d'un point de vue politique. Et va sans doute évoluer d’ici là. Les parlementaires comptent sur les travaux des ingénieurs automobiles pour améliorer les technologies actuelles, notamment au niveau des batteries, du temps de charge et de l’autonomie des voitures électriques. L’hydrogène est envisagé, mais la voie la plus rationnelle actuellement semble bien être la voiture 100 % électrique chargée avec une électricité « verte ». En outre, ce parc automobile se muera en un immense réseau de batteries pour faciliter l’équilibrage du réseau, surtout lors d’importants événements climatiques ou géologiques.
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