L’hydrogène comme vecteur énergétique ? Ce n’est pas nouveau et, au Moniteur Automobile, nous avons déjà fréquemment abordé cette thématique avec ses avantages et ses inconvénients. Parmi les freins, il y a évidemment le prix des automobiles, la manière de produire l’hydrogène (mais elle devient de plus en plus verte) et… le nombre de stations-service. Il n’y en a que 2 en Belgique, une à Hall et une autre à Zaventem. Pas vraiment encourageant.
Construire un écosystème
Conscients de ce problème et de l’énorme potentiel d’un hydrogène produit de manière propre et durable, les patrons de John Cockerill (ex-CMI) et de Liège Airport ont décidé de nouer un partenariat dans le but de développer une chaîne économique entière, soit un écosystème à part entière.
Commencer par les bus
Les deux entreprises sont partie prenante dans le projet de construction d’une usine de production d’hydrogène qui servira non seulement aux véhicules utilisés pour l’aéroport, mais aussi pour ceux qui viendraient de l’extérieur. L’idée est de démarrer le projet avec des bus à hydrogène (donc électriques). Le projet HaYrport – c’est son nom – devrait voir le jour dans les 2 ans et il fera office de projet pilote en Région wallonne comme alternative au Diesel. Le budget prévoit la dépense d’une vingtaine de millions d’euros, dont la moitié pour la construction de l’usine de production, un hydrolyseur alimenté par des panneaux photovoltaïques. Raisonnable.
Un développement ?
Notons que la Belgique ne compte qu’une trentaine de véhicules à hydrogènes aujourd’hui. C’est plus que faible. Il va de soi que le TEC sera également sollicité pour faire partie de ce projet pilote. Saluons donc cette initiative, privée encore une fois comme il y a peu avec Colruyt et Fluxys.
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