L’électricité issue du nucléaire pourra être utilisée pour produire de l’hydrogène estampillé « bas carbone » par l’Union européenne. La décision est tombée le 10 février dernier. Celui que l’on appelle l’hydrogène rose sera donc assimilé à l’hydrogène vert, issu – lui – exclusivement de l’énergie renouvelable. Concrètement, l’Europe valide l’utilisation du nucléaire pour la production de l’hydrogène et son utilisation par l’industrie européenne dans le cadre du « Green deal ». Cette part d’hydrogène « vert » et « bas carbone » doit atteindre 42 % en 2030 et 60 % en 2035, selon les objectifs souhaités par l’Europe dans le cadre de la décarbonation.
Corrélation entre l’espace et le temps
En outre, avant 2028, les producteurs d'hydrogène devront connecter leurs électrolyseurs à des installations d'énergie renouvelable de moins de 36 mois. De plus, il doit aussi y avoir une corrélation entre l’espace et le temps. Pas question pour un producteur du sud de l’Europe de s’attribuer de l’hydrogène vert issu d’une installation en Scandinavie, par exemple. Il y aura aussi des limites fixées d’équivalents CO2 pour compenser l’H2 « gris » issu du gaz. Enfin, des normes seront également fixées pour le transport de l’hydrogène.
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