FuelsEurope, l’association européenne des groupes pétroliers, le promet : en 2030, les voitures Diesel « respecteront les normes ». À savoir celles d’Euro 6d, plus stricte en matière de conformité aux tests de consommation, en vigueur depuis cette année. Plutôt que d’interdire le Diesel, FuelsEurope préconise un mix entre les différentes solutions (pétrole, électricité, gaz naturel, hydrogène) en fonction des besoins et un travail tant sur le fonctionnement des moteurs que sur la qualité des carburants. Pour étayer cette revendication, l’association a publié les conclusions de 2 études britanniques qu’elle avait mandatées. D’après celle du cabinet Ricardo, les émissions de NOx et de particules sur la route (conditions réelles de roulage) seront similaires à celles en laboratoire, du moins avec un modèle neuf, avec des véhicules respectant la norme Euro 6d, obligatoire à partir de 2020.
Diesel et électricité : du pareil au même ?
L’étude d’Aeris Europe consistait à comparer la pollution des villes (comme Paris, Londres, Munich) dans le cas où tous les véhicules passaient à l’Euro 6d pour 2030 et dans un scénario où tous les Diesel étaient remplacés par des voitures électriques (ZEV) en 2030. Entre les 2 cas, les niveaux de pollution seraient similaires. Ainsi, elles seraient de 2500 tonnes de PM25 avec les ZEV et 3000 tonnes avec les voitures Diesel. Avec les moteurs Euro 6d, les limites en particules fines ne seraient plus dépassées. FuelsEurope indique que ces émissions seraient surtout dues à d’autres facteurs que les moteurs, à savoir les freins et les pneus. Par contre, la pollution au NOx n’apparaît plus avec les voitures électriques alors qu’elle persiste avec les moteurs thermiques. Toutefois, la limite autorisée de 40 µg/m³ de NO2 en moyenne annuelle ne serait dépassée que par 1 % des stations de contrôle en Europe.
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